Affichage des articles dont le libellé est Yoga Everyday. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Yoga Everyday. Afficher tous les articles

vendredi 10 juin 2016

Guider mes premiers cours de Yoga

***DISCLAIMER
Professeure de Yoga.
Voilà. J'"enseigne" le Yoga. Je suis donc, logiquement "professeure".
Sauf que, come on, who am I kidding, qui peut réellement prétendre "enseigner" le yoga? L'enseignement requiert une maitrise d'un sujet. La personne qui prétend maîtriser le Yoga n'a rien compris au Yoga.
Le Yoga ne se maîtrise pas, le Yoga se vit. Le Yoga n'est pas quelque chose que l'on apprend, mais quelque chose que l'on transforme. Et nos connaissances en Yoga ne peuvent pas être figées, elles évoluent avec nous.
Je ne considère pas que j'enseigne, je considère que je "transmets" ce que j'ai compris du Yoga à un temps T, ce qui, je l'espère, amène les gens à trouver leur Yoga à eux. À comprendre quelle est leur voie. Et que leur voie est différente de la mienne Je n'ai rien à enseigner à personne.
Transmitteuse? Facilitatrice? Élève éclairée? Il n'y a pas vraiment de mot en fait. On va donc continuer à utiliser "professeure de Yoga" mais je suis pas vendue au concept ;)


Ça brasse, comme on dit au Québec. Ça brasse fort, ces premiers cours de Yoga.
Ça me ramène vraiment à l'égo. Ça me ramène à la personne que je n'ai pas envie d'être mais que je suis un peu. Je ne me suis jamais sentie aussi vulnérable que devant une salle d'inconnus en leggings. Toute nue. Sans rien pour me cacher.
L'égo est là, comme l'envie de plaire. L'envie que les gens t'aiment, qu'ils se disent "MY GOD, c'est la MEILLEURE prof de Yoga que j'ai eu". Sauf que non, le Yoga ça ne fonctionne vraiment pas comme ça.
Plusieurs fois, je me suis retrouvée face à un dilemme: laisser mon égo prendre le dessus et faire ce que les élèves avaient envie de faire. Ou rester dans mon centre et faire ce que je savais être juste, mais qui ne ferait pas l'unanimité pour les personnes présentes.
J'ai fait les deux. Et je vous le mets dans le mille : lorsque c'est l'égo qui dicte mon cours, c'est la catastrophe. Lorsque c'est mon centre qui fait la job, c'est TELLEMENT facile et parfait.
Alors oui, en tant que professeure de Yoga, il faut accepter qu'on ne peut pas plaire à tout le monde. Que certaines personnes ne reviendront pas dans ton cours. Et c'est BEN correct. C'est difficile pour l'égo, mais c'est tellement normal et sain finalement.

Et puis cette peur initiale. De ne pas être à ma place. De faire une pâle copie de ce que mes professeurs m'ont transmis. Du plagiat.
Et finalement non. Lorsque je sors du mental, l'impression viscérale d'être exactement à ma place. D'avoir encore du chemin à faire, bien entendu, mais d'être sur la bonne route. Et puis le sentiment de ne pas faire de plagiat. De plus en plus, je suis capable de mettre ma couleur, mon coeur à moi dans ce que je transmets, à partir des bases que l'on m'a donné. Piocher dans tous mes outils, les passer à travers les lunettes de mon expérience, de mon vécu, de ma pratique et transmettre ma vérité à moi, celle de personne d'autre. Certainement le plus gros des challenges.

Puis cette gratitude envers tous mes professeurs. Je me rends compte à quel point, jusqu'ici, j'ai eu de la chance. J'ai l'impression d'avoir réellement été formée par les meilleurs, en tout cas, les meilleurs pour moi. Parce que je ne suis pas perdue face à tout ça. Parce que j'avance pas à pas avec une base saine, solide et extraordinairement sécuritaire, mais avec assez de liberté pour pouvoir me trouver en tant que professeur sans être le clone de quelqu'un.
Gratitude envers toutes les personnes sur ma route qui facilitent mon chemin en ce moment.

Finalement, je suis certaine que j'en apprends plus sur le Yoga lors de mes cours que les gens en face de moi ;)
Gratitude. Humilité. Respect.

TO BE CONTINUED <3

vendredi 26 février 2016

Les mantras : Introduction

J'ai envie de vous faire une petite série sur les mantras traditionnels en vous parlant un peu de mes mantras préférés et des "incontournables". Parce que souvent, les mantras, c'est un concept abstrait pour les yogis débutants ou en devenir et qu'au mieux ce sont juste des chants bizarres ou des jolis motivationnals sur Facebook, au pire ça ressemble à un truc de secte. Alors que non, c'est un outil incroyablement puissant à la portée de tous ;)


Tout d'abord un mantra c'est quoi?
Wikipedia le traduit par "délibération, maxime ; hymne sacré, formule mystique, incantation magique".
C'est une phrase. un mot ou une syllabe. Répété, à voix haute ou en pensée. Porteur d'une énergie, d'une intention, d'une magie particulière. Utilisé dans beaucoup de traditions/religions orientales et repris chez nous sous différentes formes.
D'autant plus puissant lorsqu'il est en sanskrit, langue porteuse de millénaire de sagesse avec des sonorités à qui l'on prête des propriétés énergétiques particulières.
Un mantra, traditionnellement, ça se "pratique" en méditation, avec un mala (chapelet de méditation), en chantant, dans un kirtan.
Mais un mantra ça peut aussi être cette petite phrase qu'on se répète dans le quotidien avec intention comme "tout va bien se passer", "je suis là où je dois être", "j'en vaut la peine".... Bref, la plupart d'entre nous utilise les mantras au quotidien sans même le savoir.

Les mantras traditionnels font partie intégrante de ma pratique de yoga.
Mon iPod est plein de mantras (les plus connus : Deva Premal, Donna de Lory, Krishna Das...) et ils sont inclus dans ma pratique d'asanas et de méditation lorsque je les fais en musique. J'en écoute aussi pour me préparer à certaines situations, lorsque je suis malade ou stressée.... Chez moi, avant de me coucher, dans le bus, j'écoute des mantras souvent et ils ont un effet réel sur moi.
Mais des mantras j'en chante et j'en récite aussi. Des bija mantras (mantras racines) lorsque je fais des salutations au soleil, des Om pendant certains mouvements. Certains pranayamas (exercices de respiration) appellent également à la récitation de mantras.
Ou en méditation avec un mala à voix haute ou dans ma tête. Pour moi, la manière la plus puissante d'utiliser les mantras : combiner le son avec l'objet (parce que un de mes talents caché c'est de créer des malas. On s'en reparlera très bientôt ;) )

J'utilise bien évidemment aussi les mantras "non traditionnels" dans mon quotidien. Que ce soit pour passer un moment compliqué (et mon "tout est parfait" préféré, dont j'ai déjà beaucoup parlé) ou pour  me recentrer, m'enraciner et me concentrer ("je suis dans le présent").

Réciter un mantra peut avoir le même effet que de prendre quelques respirations : cela ramène dans le présent et permet de reprendre contact avec soi-même.

Dans les semaines à venir, j'aimerais vous introduire mes mantras préférés en espérant que cela vous inspire à trouver les vôtres, ceux qui vous parlent le plus.

Et toi, ami lecteur, tu utilises les mantras (traditionnels ou non) dans ton quotidien? Comment?
Et si non, ça te tente?

mercredi 3 février 2016

Quand la seule chose à faire est de lâcher prise

Je n'ai pas d'endroit où pratiquer le yoga. J'ai donc voulu aller dans un studio. Je me suis bloquée le dos la veille au soir.
J'ai voulu reprendre une pratique de méditation. À chaque fois, les voisins mettent la musique à fond.
Je veux prendre l'air pour marcher un peu, une mini tempête.

Qu'est ce que je fais.
Qu'est ce que je fais lorsque je suis dans une situation tellement difficile que tous les conseils du type "motive-toi", "créé le quotidien dont tu rêves", "si tu n'y crois pas assez ça ne fonctionnera pas" n'ont absolument aucun sens?
Qu'est ce que je fais lorsque tous mes efforts sont sans réponse?
Qu'est ce que je fais lorsque les "faites tous les jours un truc qui sort de votre zone de confort" se confronte au fait qu'il n'y a plus de zone de confort dans le quotidien?
Qu'est ce que je fais lorsque tous les motivationals dont on nous abreuve, (spécialement dans le monde du yoga) sont complètement en décalage avec la vraie vie?
Qu'est ce que je fais lorsque je sais quoi faire mais que je suis incapable de le faire?

Je lâche prise.
Je laisse aller.
J'arrête de vouloir tout contrôler.
Et j'arrête de vouloir que tout soit parfait. Parce que tout est déjà parfait. (Copyright: Geneviève Laquerre pour Nai'a Project <3 )

C'est ok de ne pas avoir le contrôle.
C'est ok de ne pas aller bien.
C'est ok de traverser des zones d'ombres tellement sombres qu'on n'a l'impression qu'on ne verra plus jamais la lumière.
C'est ok de ne pas vouloir plus de responsabilité.
C'est ok d'être coincé.
C'est ok de demander de l'aide. Et surtout, c'est ok d'en recevoir.

Je ne peux pas faire de yoga? Ça m'arrivera à d'autres moment dans ma vie.
Ma vie est coincée pour le moment? Qu'est ce que j'ai à apprendre de ça.
J'ai besoin de la présence de mes amis loin loin? Lorsque je leur demande, ils trouvent un moyen d'être présent.
Je passe mon temps à prendre soin des autres? Ça va faire de moi the hell of a yoga teacher.
Je suis loin de mon amoureux? Ça me montre que je suis encore capable de fonctionner seule.

Non, je n'essaye pas de voir le positif en tout. Parce qu'il y a des situations où il n'y a pas de positif (j'en avais parlé ici). Mais ces situations où il n'y a pas de positif sont là. Elles sont là, et il ne sert à rien de les combattre. Il faut les traverser et les laisser aller.
Parce que lorsque l'on n'a pas de contrôle sur une situation il faut lâcher prise et accepter que la seule chose sur laquelle on a du contrôle c'est nous, face à cette situation.

Concrètement? Respirer. Se ramener dans le présent. Ni dans le passé, ni dans le futur, dans le "here and now", le seul endroit qui existe. Ne pas ruminer, ne pas anticiper. Juste être.
Se connecter à soi. Méditer. Prendre un bain. Boire un thé. Faire du shopping. Manger du chocolat. Ramener du confort dans le présent, même si ça parait anodin.
Prendre la situation moment par moment. Présent par présent.

Et ça peut-être la chose la plus difficile au monde.
Mais ça vaut le coup.
Promis.

Me reste juste à le faire #IMOneOfYou ;)

dimanche 8 novembre 2015

Je prends soin de moi : première semaine

Voilà. Chose promise, chose due, on s'en reparle.
Sept jours. Sept actions pour prendre soin de moi.
Sept photos sur Instagram aussi (@MahinaYoga).


Donc cette semaine pour prendre soin de moi, uniquement de moi, et me nourrir j'ai:
  • Fait une pratique restauratrice et méditative toute douce d'1h30 alors que j'aurais "du" faire un gros Vinyasa.
  • Pris le temps de prendre un long bain chaud avec des bougies, un bon livre et des huiles essentielles.
  • Acheté à ma librairie de quartier, des livres qui nourrissent l'âme: le Plaidoyer pour l'Altruisme de Matthieu Ricard (que j'ai eu l'immense honneur de voir en conférence lundi dernier) et la suite de l'excellente BD l'Arabe Du Future de Riad Sattouf.
  • Rattrapé plein d'heures de sommeil de retard, because insomnies bizarres en ce moment, en décalant des rendez-vous un matin. Je ne suis vraiment pas fonctionnelle quand je manque de sommeil.
  • Binge-watché (re) la saison 1 de Downton Abbey en mangeant des (oui, des) chaussons au pommes. Parce que j'avais la tête pleine et le ventre vide.
  • Trouvé sur ma route une sugilite, pierre plutôt rare que je cherchais depuis longtemps. C'est le cristal des gens qui ne se sentent pas à leur place, le cristal de l'ancrage et de l'amour. Un pouvoir incroyable.
  • Travaillé sur MES projets. Pas ceux des autres, pas pour rendre service, ni pour travailler pour quelqu'un. Pour moi, juste pour moi et ce qui s'en vient dans ma vie.
Et tout ça, (presque) sans culpabiliser, s'il vous plait. Et bah ça fait drôlement du bien pour de vrai.
Et ça donne drôlement envie de continuer.
À suivre?

Et toi, ami lecteur, t'as pris soin de toi cette semaine? Raconte-moi!


lundi 2 novembre 2015

Prendre soin de soi

Cette semaine, j'ai partagé sur la page Facebook du blog, un mantra merveilleux d'Elena Brower qui a résonné fort en moi
"Every time you take care of yourself, you're taking care of all of us"
"À chaque fois que tu prends soin de toi-même, tu prends soin de chacun d'entre nous"
Elena Brower
Parceque oui. En prenant soin de nous, on prend soin des autres. Nous sommes tous reliés. En prenant soin de nous, on s'assure d'être la meilleure personne que l'on peut être pour nous-même et pour le monde.
Mais moi, je trouve ça tellement difficile de prendre soin de moi. Je trouve ça difficile de me faire passer avant les autres sans être égoïste. Parce que non, prendre soin de soi, ne veut pas dire laisser tomber les autres. Et souvent, je tombe dans un extrême ou dans l'autre.

Autour de moi, j'ai l'impression de voir beaucoup trop souvent des choses qui disent "pour prendre soin de vous, laisser tomber toutes les personnes qui ne vont pas bien dans votre vie, puis abandonner tout ce que vous n'aimez pas, vous irez mieux". Sauf que pour moi, c'est justement ce qui ne fonctionne pas.
J'ai compris qu'avant d'aider les autres, il fallait que j'apprenne à m'aider moi-même. À rester dans mon centre, dans mon coeur quand je pose une action ou quand je dis quelque chose. Que cette action ou cette parole me nourrisse de la même manière qu'elle nourrit la personne en face de moi.
Ça ne veux pas dire abandonner les personnes autour de moi. Ça veut juste dire rester en intégrité avec moi-même et savoir reconnaitre lorsque je ne sais pas quoi faire pour une amie qui va mal ou que je n'ai pas l'énergie pour l'aider. Lui parler, lui dire, lui demander quel geste je peux poser ou ce qu'elle a besoin d'entendre. Compassion, d'abord.
Et pour moi, prendre soin de moi ne veut pas dire non plus abandonner mes responsabilités, mais trouver un moyen de les rendre compatibles avec ce que je ressens.
C'est aussi apprendre à accepter lorsque je ne suis pas parfaite. Lorsque je ne suis pas en yoga. lorsque je veux impressionner les autres, lorsque suis bien trop excitée par la sortie du dernier Star Wars ou par mon nouvel iPhone (ROSE GOLD, vous vous rendez compte, ROSE GOLD!!!). Non ce n'est pas yogi. Oui, c'est de l'ego, du futile, du matériel. Mais c'est aussi moi et c'est aussi une partie de moi dont je dois prendre soin.

Pour moi, c'est ça, prendre soin de moi.
C'est m'occuper de moi et de mon équilibre pour pouvoir donner le meilleur de moi-même. C'est apprendre à garder mon énergie (ou whatever you call it) d'abord pour moi pour pouvoir créer du  surplus à donner aux autres.

Mon Mantra préféré au monde. Et aussi le plus compliqué à intégrer.
(Mantra via Nai'a Project)

Et je vous propose un petit exercice pour cette semaine.
Si vous ne le faite pas déjà, essayez pendant ces 7 prochaines jours de poser une action par jour JUSTE pour vous. Pas pour votre famille, pas pour vos amis, ni vos collègues. Pour vous. Une fois par jour. Vous acheter un latte au caramel au beurre salé ultra-cochon-pas-santé-ni-vegan-ni-équitable. Prendre 20 minutes au complet pour méditer ou respirer, seul avec vous-même. Tous les matins, prendre le temps de vous faire un massage ayurvédique à l'huile. Craquer pour cette merveilleuse écharpe avec un renard dessus dont vous n'avez pas réellement besoin. Vous faire couler un bain à la lavande avec un bon thé brulant et un livre que vous n'avez pas le temps de finir. Binge watcher les épisodes de The Good Wife que vous n'avez pas eu le temps de voir.
Qu'importe. Quelque chose qui vous nourri, quelque chose qui vous fait RÉELLEMENT envie, sans le juger.
Cette semaine, donnez vous tous les jours du temps et utilisez vos ressources JUSTE pour vous sans culpabiliser et voyez l'impact que cela a sur votre journée.
Puis on s'en reparle la semaine prochaine.
Ça vous tente?


mercredi 23 septembre 2015

L'équinoxe d'automne : Mabon.

L'automne.
Ma saison préférée.
J'aime TOUT en automne. La température, la lumière, les fruits et légumes (COURGES), les vêtements, les couleurs, la nature qui s'endort.
Souvent, c'est une période un peu morose pour les gens, mais lorsque l'on sait surfer sur la vague (hello Vata!) c'est une saison tellement reposante!

Aujourd'hui, c'est donc le premier jour de l'automne, l'équinoxe (appelée Mabon dans certaines traditions païennes), une de ces deux journées dans l'année où le jour et la nuit ont la même durée. Et comme à chaque changement de saison, j'aime bien faire un petit rituel. Oh, c'est pas obligé d'être très compliqué, mais juste pour marquer le passage des saisons et pour me préparer à la suite.

Mabon, c'est un temps d'introspection. C'est le moment de récolter l'abondance que l'on a moissonné cette année, de laisser aller ce qui n'a pas poussé et de commencer à réfléchir à planter les graines pour la suite. C'est un moment de "deuil", où on laisse aller et on recommence. C'est le moment où germe de nouveaux projets (personnellement, environs 7 ou 8 différents juste cette semaine) et où on doit rester ancré. Où on doit se concentrer sur notre équilibre. S'occuper de soi-même. C'est aussi un moment de gratitude infinie, pour tout ce que l'on a vécu cette dernière année.

Ce matin, pour ma pratique, j'ai préparé un autel automnal, avec des symboles forts de l'automne pour moi: la feuille d'érable, l'ours, le renard, le bois, le jaspe, le chêne, le chaga.... C'est un de mes autel préféré de ces derniers mois.


Ce soir, je vais faire une méditation automnale que j'aimerai partager. Je la trouve très puissante et elle me permet vraiment de laisser aller plein de choses.

Méditation de l'équinoxe d'automne.
  • S'assoir ou s'allonger dans une position confortable. Commencer à respirer quelques fois profondément, à arriver dans le présent et à relâcher le mental.
  • Pour 7 ou 8 respirations, à chaque expiration, imaginer des racines qui poussent à partir des points d'appuis dans le sol (les pieds, les ischions, le dos). Elles pénètre de plus en plus profondément dans la terre.
  • Puis visualiser que vous êtes le tronc d'un arbre (celui qui vous parle), majestueux avec des branches au-dessus de votre tête. : les feuilles ont revêtues leurs couleur d'automne, elles sont dorées, rouges flamboyant, marrons profond. Elles sont joyeuses et pleine de réconfort.
  • Puis elles tombent une à une. Imaginez que chaque feuille qui tombe représente une chose qui vous est arrivée cette année. Une chose que vous avez faite, que vous avez pensé. Une relation qui a évolué. Que vous les qualifiez de positives ou négatives n'a aucune importance. Elles tombent doucement, légèrement, toutes de la même façon. Et elles sont magnifiques, parcequ'elles ont fait de vous l'arbre que vous êtes.
  • Vous les observez tomber sans les juger puis une à une, vous les remerciez. Toutes. De la gratitude qui vient de plus profond de votre coeur pour toutes les belles choses, mais aussi les épreuves que vous avez traversées.
  • Puis, elles tombent sur la Terre, elles retournent à la Terre. Qui les absorbe et les transforme en énergie positive. Visualiser cette énergie bienfaisante venant de la Terre, sous forme de paillettes d'or qui viennent nourrir vos racines et tout votre corps.
  • Une fois que vous avez assimilé toutes les feuilles que vous vouliez assimiler, laisser aller la visualisation. Respirer plus en conscience et revenez tranquillement en portant cette belle énergie en vous.
Rien ne se perd, tout est un cycle. Et la gratitude permet de tout transformer en une source d'amour inépuisable...


Mon mantra pour cette équinoxe:
Tout ce que je vis a une fonction. Et je suis reconnaissante et pleine d'amour envers toutes ces expériences.

Belle équinoxe d'automne, amis lecteurs!



Lectures:
Chaudron et grimoire
Pagan and wiccan (attation, une video qui se lance toute seule)
Mystic Mama (always)
Un article du Huff (si, si)

lundi 31 août 2015

"Mais concrètement ça a changé quoi pour toi, le Yoga?"

Vendredi midi.
Fin d'une semaine de 16h de travail par jour. Deadlines impossibles. Tête qui explose.
Aucun yoga depuis 2 semaines. Pour intégrer la formation. Parce que j'ai pas le temps. Whatever excuses bidons j'ai inventées.

13h.
Au bureau. Je me mets à crier sur mon ordi. Littéralement. Pour rien.
Je m'arrête, ferme les yeux, respire.
"T'as besoin de quoi là, maintenant, tout de suite pour aller mieux?"
Du Yoga. Vite.

Sans y réfléchir, j'envoie un mail à mon chef "I'm out, see you on monday". Je ferme mon ordi alors que j'ai what-mille choses à faire et pas le temps de les faire. Alors que j'ai pas le temps de voir mes amis, pas le temps de voir mon amoureux, pas le temps.

Je rentre chez moi, enfile des leggings, attrape un tapis et cours au parc à côté. La tête pleine de culpabilité et le coeur plein de certitude que c'est exactement ce qu'il faut que je fasse.
Je déroule mon tapis dans l'herbe. Je m'assois, mets "Devi Prayer" dans mes oreilles et ferme les yeux.
Et je pleure.
Pas parce que c'est triste, Devi Prayer, mais parce que je me retrouve après 15 jours à m'être complètement oublié.
C'est long, 15 jours sans se voir.
"Tu m'as manqué."
"Comment tu vas, pour de vrai, pas comme quand les gens te demandent comment ça va et que tu réponds automatiquement que ça va. Comment tu vas vraiment?"
"Bof, ça va moyen aujourd'hui"
"Parfait. C'est parfait, tu as le droit. Maintenant prends un peu soin de toi"


Puis j'ai fait 1h de méditation. Puis 1h d'asanas, qui ne ressemblaient à pas grand chose mais qui étaient ce dont j'avais besoin.
Puis tout allait mieux.


C'est ÇA que ça a changé le Yoga dans ma vie.
C'est le seul moment de ma journée où je me retrouve. C'est le seul moment de ma journée où je fais mon "check in" pour voir comment je vais vraiment. Pour laisser aller ce qui ne va pas, pour intégrer ce qui va.
Et juste pour être moi-même, sans mon égo, sans avoir à prétendre.

C'est cet outil incroyablement puissant qui fait que le stress prend moins le dessus. Qui fait que je fonctionne de manière optimale. Je ne dis pas que je passe mes journées sur un nuage, mais j'arrive beaucoup mieux à gérer lorsque je fais mon Yoga.
Et lorsque je ne prends pas ce temps là pendant 15 jours, bah je le paye, comme là.
Mais je le répète, mon yoga c'est pas forcément des heures d'asanas par jour. Ça peut être plein de choses.
À chacun de trouver le sien.
Je ne me souviens plus comment je faisais avant d'avoir le Yoga dans ma vie, mais ça devait être beaucoup moins facile.

Et pour toi, ça a changé quoi le Yoga?


lundi 13 juillet 2015

Méditation pour des relations saines

Depuis la fin de la première partie de ma formation de prof, je suis ultra sensible à tout ce que les gens autour de moi "envoient" Appelez ça de l'empathie, de la connexion, de l'intuition, whatever, mais c'est pas forcément drôle tous les jours, surtout lorsque l'on a un gros travail d'intégration personnel à faire.


D'une manière générale, on a tous dans notre entourage quelqu'un qui à un moment ou un autre nous "demande" beaucoup. Vous savez, lorsque vous discutez avec quelqu'un et qu'à la fin vous vous sentez "vidé"? Un bonne amie à moi appelle ça des "vampires affectifs". Attention, ce n'est pas aussi péjoratif que cela semble, on l'est tous à un moment ou l'autre de notre vie et c'est qu'on en a besoin à un temps T. Mais pour la personne en face ça peut être extrêmement drainant et épuisant si elle ne se protège pas adéquatement.
Je vous propose donc une méditation que j'aime bien faire les moments où je me sens vulnérable, pour "nettoyer" mes liens avec les autres.
  • S'asseoir confortablement, dos droit (ou allongé, on n'est pas comme ça) et prendre quelques respirations profondes pour calmer le mental.
  • Imaginer une lumière verte brillante au niveau de son chakra du coeur (qui se situe au niveau du coeur au milieu du corps)
  • Voir cette lumière irradier de cet endroit, non pas en se vidant mais en devenant de plus en plus forte.
  • Visualiser maintenant les liens que vous avez avec les personnes que vous aimez, sous forme de faisceau de lumière verte, bienveillante et douce, entre votre chakra du coeur et le leur.
  • Observer que ces liens ne sont pas tous identiques selon la personne: certains sont très fins, peu brillants, d'autres plus puissants, certains sont équilibrés, d'autres semblent aller seulement dans un sens.
  • Lorsque vous visualisez un lien problématique avec une personne, imaginez que vous le nettoyez; soit vous le renforcez, soit que vous le calmez. Si il est en sens unique et vous pompe de l'énergie, imaginez que vous le coupez avec ce que vous voulez (vos mains, un couteau, peu importe) et visualisez que vous le restaurez ensuite sous forme de lien sain et équilibré.
  • Une fois que vous avez travaillé sur tout les liens qu'il y a à travailler, prenez quelques respirations conscientes et observez comment vous vous sentez.
  • Sortez tranquillement de votre état méditatif.
Souvent, après avoir fait cette visualisation, je sens mes relations avec les autres apaisées, et je me sens plus en paix. Et observez aussi si certaines de ces personnes vous contactent dans les jours qui suivent :) Ça arrive!

Si tu l'essayes ou que tu as d'autres trucs pour apaiser ton chakra du coeur, dis moi!

lundi 18 mai 2015

Ma pratique quotidienne : comment je m'y tiens


AKA faites ce que je dis, pas ce que je fais. Parceque je l’avoue bien volontiers, en ce moment, c’est pas carré-carré ma pratique quotidienne, mais justement, je sens que c’est le bon moment pour en parler.
J’avais un peu parlé ici du fait que le yoga c’est pas que des asanas et qu’on peut le pratiquer de plein de façon différentes. Cependant, dans mes années de pratique une chose est certaine : c’est en le pratiquant tous les jours d’une manière ou d’une autre qu’on fait le plus de progrès et qu’on en tire le plus de bénéfice
Je n’ai pas envie de parler ici en détail de ce que vous pouvez faire exactement, mais de comment instaurer sa routine, sa pratique quotidienne. J’ai eu pas mal de questions là-dessus et j’aimerai passer le message que c’est facile en fait. 

Le Yoga et moi sur instagram : @alicemini_om.
Ici, des géométries sacré de quartz du Trésor de Lorie, et des carte de l'oracle Earth Magic et Miracles Now.

Étant de nature, avouons-le, bordélique, j’ai mis des plombes à trouver le juste équilibre entre la rigueur d’une pratique quotidienne et ma nature. Parceque pour simplifier les choses, en bonne petite Pitta, je suis perfectionniste. Donc lorsque je sautais une journée -souvent donc-, c’était le DRAME et l’auto-flagellation à outrance. Bref, c’était moyen-facile ma vie. Mais à force d’amour, de compassion et de (gentils) coup de pieds dans le derrière quand même, je suis arrivée à mon équilibre, qui n’est pas aussi carré que je l’aimerais mais qui me convient. Et qui m’apprends à laisser aller ce perfectionnisme.
Je partage donc ici quelques unes de mes conclusions qui, je l’espère t’aideront un peu.
Pour moi, pour instaurer une pratique personnelle il faut
  • Se dédier du temps tous les jours, en faire si il le faut, une priorité sur d’autres choses. Une fois que j’ai compris que c’était le yoga qui me permettait de fonctionner plus harmonieusement, il est passé avant le reste et ma vie a changé. Peut-être que ça va être à la même heure tous les jours, ou pas. Mais toujours programmer ce temps de pratique avant de commencer ta journée pour être certaine qu'il y ait une place.
  • Trouver sa routine...ou accepter de en pas en avoir. Faire des choses qui nous "parlent". Parceque si c'est désagréable, on n'arrive pas à en faire une habitude, c'est certain. Pendant des semaines, j’ai fait une routine simple avec 3 ou 4 asanas doux, un pranayama et une méditation. 20 minutes, tous les matins après mon petit dej. Puis ça ne fonctionnait plus. Alors j’ai fait juste de la méditation. Des fois, juste un pranayama. Puis les cinq rites tibétains à midi. Puis en ce moment, 20 minutes de yoga Nidra en fin d’après midi. Le jour où j’ai compris qu’un cadre rigide ne me convenait pas en ce moment, ma pratique quotidienne est devenue beaucoup plus facile et douce : je m’écoute et tout est parfait (mais peut-être que pour toi, il te faut un programme carré et c’est parfait aussi).
  • Ne pas s’en vouloir si on « saute » une journée. Life happens. Quand ça m’arrive, je me contente de faire quelques respirations conscientes avant de m’endormir. 
  • Faire sa pratique avec bienveillance. Des fois tu commences un truc et puis non, ton énergie du jour en te permet pas de faire 1h de Vinyasa ou 10 minutes de méditation ou 4 séries de Kapalabati. C’est parfait, en yoga, tu as TOUJOURS la possibilité de te mettre en balasana ou en savasana et juste d’être dans le présent.
  • Accepter qu’on est pas tous, comme la plupart des maitres yogi le disent, fait pour faire du yoga tous les jours (dis la fille qui écrit un post sur comment instaurer une pratique quotidienne, duh !). Personnellement, j’ai besoin de mon samedi ou de mon dimanche pour intégrer. Zéro yoga pendant une journée par semaine et tout va bien. Si je saute cette étape, je sais que ça va faire trop pour mon corps (je sais, j'ai essayé). La différence entre ça et avoir la flemme de faire ma pratique quotidienne, c’est que ce jour de « repos » fait parti de ma pratique. Je le fais en conscience, parce que je sais qu’en ce moment j’en ai besoin et que cela sert mon Yoga.
  • S’engager à tenir sa pratique quotidienne pendant 3 semaine. En yoga, on dit qu’il faut 21 jours pour former une habitude, l’imprimer dans son corps et son mental. Il est plus facile de commencer quelque chose en s’engageant 3 semaines plutôt que toute une vie :) Et puis tous le monde qui en a le souhait est capable de faire un peu de yoga tous les jours pendant 3 semaines. Donc toi aussi, essaye! :)
Pour résumer, comment instaurer une pratique personnelle qui dure ?
Avec un peu de rigueur, de courage et de volonté et beaucoup de bienveillance, de flexibilité et de compassion <3


Ressources:
J'en ai déjà parlé, mais Erin Motz, une de mes yoginis préférées a des programmes de 30 jours de vidéo d'asanas (entre 10 et 30 minutes) accessibles et très sympa (ici et un autre ici). Faith Hunter a aussi mis en ligne un 30 jours de méditation, parfait pour les débutants ou les gens qui ont besoin d'un cadre. De la même manière, plusieurs fois par an, Oprah et Deepak Chopra mettent en ligne gratuitement leurs programme de 21 jours de méditation que j'aime vraiment beaucoup (et que tu peux télécharger en payant après). Tout ceci est en anglais, je ne connais pas d'équivalent en français (mais si toi oui, n'hésite pas à me laisser des liens en commentaires. Note pour plus tard: un jour je t'en ferai un un programme 30 jours, juste pour toi ami lecteur :)).


D'autres ressources en ligne et des trucs pour faire ta pratique chez toi, sur ce post.

lundi 11 mai 2015

Les cartes et moi

Quand j'ai commencé ce blog, je pensais bien qu'on arriverait à parler de sujets un peu "chelou", comme les cailloux, les bols tibétains ou les cartes. Mais j'avoue, je ne pensais pas que ça viendrait si rapidement. Mais la plupart d'entre toi sont soit vraiment impliqués soit juste curieux et je suis sincèrement impressionnée par la bienveillance et l'intérêt qui globalement entourent ce genre de post (je pensais assez rapidement me faire traiter de sorcière et emmener au bucher, 17st-century-style).
Puis j'avoue que je trouve ça bien plus fun à écrire que "Comment bien choisir son tapis" (mais fear not ami lecteur! "Bien choisir son tapis" est dans mes brouillons, donc tu ne vas pas échapper encore longtemps à ce bien-aimé marronnier de la blogueuse yoga ;)).


Donc les cartes?
Non, Alice ne s'est pas transformé en Madame Irma depuis qu'elle fait du yoga. Mais elle a découvert petit à petit les "cartes d'oracles" qui sont un peu comme des tarots divinatoires mais en fait non. Ce sont des cartes avec une jolie image , un petit mot et souvent un livret explicatif qui détaille la carte. Plusieurs profs à moi les utilisaient pendant les cours et les ateliers, en en tirant en début du cours pour mettre sur un autel ou en nous disant qu'on pouvait en tirer pour avoir un "message". Au début, j'avoue je faisais un peu "mouais, bof, on va pas commencer à croire à ces conneries". Puis des choses étranges me sont arrivées de plus en plus avec ces cartes. Des messages "to the point" et ultra spécifiques, qui s’appliquaient de manière très troublante à des situations que je vivais. (non non, mon cerveau gauche a bien vérifié, ce n'était pas des messages ultra génériques applicables à tout le monde). Ou le fait de tirer les même cartes encore et encore. Comme cette fois où j'ai fait une séance de Respiration Transformatrice avec comme intention "laisser aller" et qu'en brassant un jeu de carte à la fin, il y a une carte avec marqué en gros "letting go" qui est tombée. Spooky.

Bref, depuis, j'ai fait l'acquisition de plusieurs jeux, et je m'en sers très souvent. Pour donner une intention de méditation. Après avoir médité sur un souci que j'ai pour avoir une piste de réflexion. Pour mettre dans un espace sacré. Oui, ces cartes me donnent des messages (de mes guides, de Dieu, de mes anges, de l'Univers, du hasard, de mon intuition peu importe au final). Oui, la plupart du temps ces messages résonnes en moi. Mais j'insiste sur le fait que non, ça ne me prédit pas mon avenir, et surtout, ça ne m'enlève pas mon libre arbitre: les cartes peuvent être interprétées à moi de comprendre le message qu'il y a dedans pour moi, à un instant donné.


Est ce que ça fonctionne? Pour moi, oui, indéniablement. Et pour plein de gens autour de moi aussi.
Mais pas tous le temps non plus. Des fois je n'y touche pas pendant des semaines. Des fois c'est 2 fois par jour. Un peu comme les cailloux, aucune obligation, juste mon intuition qui me dit quand c'est le temps et des beaux messages de guidance à la clé.

Comment je fais?
Ça c'est tout personnel. En principe je fais ça avant ou après un séance de yoga/de respiration/au lever/au coucher/pour accrocher à mon mood board. Je choisi un de mes jeu (ou des fois 2 en même temps), je le nettoie à la sauge. Je me concentre un peu et je brasse (note: si en brassant y'en a une qui tombe, c'est la bonne hein ;)). Puis je tire des cartes, 1, 3, 5, ça dépend. Des fois au pif, des fois en tirage organisé (il y en a souvent détaillés dans les livrets venant avec les cartes, mais si ça te dis je pourrais t'en expliquer quelques uns que j'aime bien). Puis je lis les cartes, puis je lis leur description (ou pas), et je laisse ça résonner en moi. Des fois c'est clair, des fois non. Mais c'est toujours parfait.

Les cartes que j'aime bien?
Ça aussi, c'est tout personnel. J'en ai plusieurs que j'aime bien et que j'utilise en fonction de l'inspiration ou de la "question", je vous les donne en vrac (la plupart existent aussi en français).
  • Gaia Oracle de Toni Carmine Salerno : un magnifique set avec des illustrations somptueuses et des cartes "open" avec des messages a interpréter. Idéal pour des tirages à une carte avec un beau et grand livret et des belles idées de tirages.
  • Earth Magic de Steven D. Farmer : De très belles cartes avec des illustrations magiques et un belle connexion à la Terre. Les messages sont précis et le livret bien détaillé.
  • Messenger Oracle de Ravynne Phelan : Une découverte via mon amie Virginie. Des illustrations très détaillées appelant au chamanisme qui font des fois un peu peur. Probablement le set le plus "sombre"et le plus complexe que j'ai avec des cartes positives et négatives, mais toujours de beaux messages très pertinents.
  • Wisdom of Avalon de Colette Baron Reid : des messages extrêmement précis pour moi et les mythes celtiques qui me parlent beaucoup!
  • Je n'ai volontairement pas mis de Doreen Virtue dans ma sélection, parce que tu les trouves partout puis que perso je les trouve un peu trop "positives" mais c'est la reine des cartes d'oracles et elle fait des chouettes trucs aussi, un bon point de départ. 


Mais il y en a plein d'autres et le mieux c'est encore de voir ceux et celles qui te parlent le plus!
Si tu veux en savoir plus et que tu parles anglais, je te renvoie vers la chaine youtube de Owl Moon, une fille un peu allumée (in a good way ;)) qui, entre autre, a fait des reviews hyper complètes de PLEIN de jeux d'oracle (et de tarots). Une mine d'or.

Et toi, ami lecteur, tu t'en sers des cartes d'oracle? Tu as un jeu que tu aimes particulièrement?

mardi 28 avril 2015

Méditation de l'Amour de la Terre pour le Népal

J'aimerais partager avec vous une méditation que j'aime beaucoup faire.
Je l'ai adapté de méditations que j'ai apprises lors de l'atelier du yoga des 5 élément et de l'introduction aux bols tibétains.


Je me permets de la partager ici car je la trouve particulièrement adapté à ce qu'il se passe au Népal en ce moment. À chaque fois qu'une catastrophe comme ça se produit je me demande toujours quoi faire (à part envoyer des sous à des ONG).
Qu'on y croit ou non, je suis fondamentalement persuadée que tout ce qu'on peut "envoyer" en terme de prières, méditations, pensées positives, whatever, fait une différence.
Je vous propose donc une méditation rapide que j'ai faite pour moi, pour eux, pour le monde.
  • Les yeux fermés, debout les pieds ancrés ou assis, prendre contact avec le sol et sa respiration. Se centrer, se calmer, et prendre quelques respirations profondes, par le nez.
  • Lors des 3 ou 4 prochaines expirations, à partir de vos points d'ancrages, imaginez vos racines pousser dans la Terre, de plus en plus profondément et à chaque expiration, jusqu'à atteindre toute la planète.
  • Une fois que vous vous sentez ancré, imaginez à l'inspiration, l'énergie verte d'Amour et de compassion de la Terre remonter par vos racines et nourrir chacun de vos chakras, du chakra base, jusqu'à la couronne (note: si vous n'êtes pas familier avec les chakras, imaginer cette lumière rentrer par vos pieds et remonter jusqu'au sommet de votre crane).
  • À l'expire, imaginez cette lumière verte émaner de votre chakra du coeur et vous englober de bienveillance, d'Amour, de douceur, de compassion.
  • Refaire ce cycle d'inspirer l'énergie verte d'Amour de la Terre et d'expirer cette énergie par votre chakra du coeur, de plus en plus loin, en englobant, vous, vos proches, vos voisins, votre ville, votre pays, le Népal, la planète.
  • Vous ne perdez pas d'énergie dans cette méditation, vous vous contentez d'amplifier celle qui existe déjà. Vous envoyez autant d'Amour pour vous-même que pour le reste du Monde.
  • Une fois que vous avez fini (6 respirations, ou plus), revenez au calme, prenez quelques respirations "neutres" afin de ressentir ce que cet Amour, cette compassion et cette bienveillance a laissé en vous.
Voilà.
Cela reste une proposition de méditation, à vous de la modifier à votre sauce. Je fais cette méditation (ou des variantes) lorsque moi, ou quelqu'un autour de moi a besoin d'Amour.
Je partage juste sur le fait qu'il est important pour moi d'être bien connecté à la Terre avant d'"envoyer" de l'énergie. Les jours ou la connexion est so-so, je n'insiste pas et je fais juste une autre méditation.

Mes pensées et mes prières pour le Népal et son peuple <3

dimanche 19 avril 2015

Il était une fois un petit tendon...

Le petit tendon était bien, niché dans l'épaule de sa propriétaire depuis une belle trentaine d'année. Il travaillait fort-fort, à cause de l'épaule hyper-lax de la-dite propriétaire mais ils bossaient bien ensemble. Une belle collaboration.
Un jour, la propriétaire, s'est déconnectée de son ressenti et a voulu faire "comme les autres" en cours de yoga en faisant des sortes de "charrues en dynamique", malgré son petit cou tout raide. BIM un trapèze froissé, qui oblige le petit tendon de l'épaule à compenser comme un malade. Mais bon, c'est sa job, puis il l'aime bien sa propriétaire, donc tant qu'elle prend un minimum soin de lui et ne force pas trop, il coopère.
Deux jours pour tard, elle décide de faire un chien tête en bas en forçant dans les épaules. Là, c'en est trop. Le petit tendon n'en peut plus de travailler comme un fou sans aucun égard pour son dur labeur et décide de faire gréve et se planquer entre l'articulation et l'omoplate.

Ça fait mal.
Et ça fait une tendinite.
À l'épaule.
Genre à l'articulation dont tu te sers TOUT LE TEMPS.

Donc on va pas se mentir. Une tendinite à l'épaule, c'est la loose. Ça fait vraiment mal dans tout le bras, c'est long et ça empêche de faire plein de choses, dont des asansas. J'en suis à 1 mois sans asanas avec juste des exercices de rééducation de la loose à base de boites de sauce tomate et d'élastiques, et j'en peux plus.
MAIS, ça guéri. Doucement, TRÈÈÈÈS doucement, mais ça guérit.

 Équipement de foufou pour rééducation de l'épaule. Ça fonctionne :)


Depuis que je fais du yoga, j'ai appris une leçon super importante:
Mes blessures sont mes meilleurs professeurs. 
Vraiment.
Long story short, je traine des trucs chroniques pas très choupis dans mon corps et avant de me mettre au yoga (et même mes premières années de pratique), ça a toujours été un combat de ma volonté contre mon corps. Comme si je considérais ces blessures étaient des corps étrangers qui n'avaient rien à faire là et qu'en les ignorants, ou en forçant, ça les feraient partir. Sauf que ça ne fonctionne pas ça, surtout pas au yoga.
Il y a quelques temps, j'ai commencé à travailler autour de mes blessures et de mes limitations. Pas contres elles, mais avec elles.
Mes blessures ne sont pas mes ennemies. Elles sont là, elles évoluent avec moi, elles font partie de moi (pour un temps du moins). Les accepter et les écouter plutôt que les combattre, ça a tout changé à ma pratique et à ma vie.

Les postures en yoga, ça s'aménagent. N'importe quel prof compétent te le dira et ne te forcera pas à prendre une posture douloureuse pour toi. Inconfortable oui, parfois, mais douloureuse, jamais. Chaque corps est différent et il a fallu que j'accepte qu'il y a des postures que je ne PEUX pas faire ou que je dois faire vraiment en mode "débutant". Pour le moment en tout cas. Certaines, probablement à vie. Ce n'est pas une question de volonté ou de travail, c'est une limitation physique.
Et c'est parfait :)

En ce moment, je fais beaucoup de méditation, de respiration transformatrice et de pranayama (à défaut d'asanas) et c'est aussi du yoga! Passer de 1 à 2 pratiques d'asanas quotidienne à un plus rien, ce n'est facile ni pour mon corps ni pour mon égo, j'avoue, mais c'est très riche en enseignements. Ça oblige à sortir de sa routine et à se retrouver avec soi, plus de possibilité d'évitement. Et j'en profite, j'écoute, j'apprends et je grandis.

N'empêche, même si je suis reconnaissante à la vie que ce ne soit pas plus grave que ça et que j’apprends beaucoup de ce moment de retrait, je serai vraiment ultra heureuse quand même lorsque je retrouverai mon tapis d'amour ;)

Et toi, ami lecteur, des blessures qui t'ont fait ou te font grandir dans ton yoga?

lundi 13 avril 2015

Ma voie du milieu

Bonjour, moi c'est Alice.
  • Je mange majoritairement végé.
  • J'aime le kombucha.
  • Je recycle.
  • Je médite.
  • Je fais du yoga.
  • Je ne pourrais pas vivre sans mon blender et mes smoothies.
  • J'ai un fermier de famille.
  • Je mange du chia tous les matins.
  • Je fais une pratique d'asanas quotidienne.
  • Je lis plein de livres de développement personnel.
  • Je suis suivie en ostéopathie, en reiki et en ayurveda
  • J'aime le kale.
  • J'écoute des mantras quand je travaille.
  • J'économise l'eau potable. 
  • Je fabrique mes propres malas.
  • J'aime passer du temps en nature pour me ressourcer. 
  • Je "crois" au chamanisme.
  • J'apprends à accueillir les gens comme ils sont. 


Sauf que ça, bah c'est pas la vérité. Ou si, en fait c'est une partie de la vérité, un mensonge par  omission.
Parcequ'en fait, moi, c'est bien ça.
Mais c'est aussi ça:
  • Je mange majoritairement végé. Et je mange aussi des côtes de boeufs (grass-fed, soit).
  • J'aime le kombucha. Et la bière.
  • Je recycle. Et je bois de l'eau en bouteille.
  • Je médite. Et je dis souvent parfois "fuck" et/ou "putain" (liste non exhaustive).
  • Je fais du yoga. Et je m'énerve beaucoup trop facilement.
  • Je ne pourrais pas vivre sans mon blender et mes smoothies. Ni sans gros burgers.
  • J'ai un fermier de famille. Et j'achète parfois des ananas en janvier.
  • Je mange du chia tous les matins. Sauf quand l'amoureux va chercher des croissants pur beurre.
  • Je fais une pratique d'asanas quotidienne. Sauf les jours où j'ai vraiment la flemme.
  • Je lis plein de livres de développement personnel. Et Harry Potter.
  • Je suis suivie en ostéopathie, en reiki et en ayurveda. Mais je n'ai aucun problème à prendre des antibiotiques si nécessaire.
  • J'aime le kale. Et les frites.
  • J'écoute des mantras quand je travaille. Et Yeah Yeah Yeahs ( heads will roll).
  • J'économise l'eau potable. Et j'adore les bains. 
  • Je fabrique mes propres malas. Et je traine régulièrement sur le site Tiffany.
  • J'aime passer du temps en nature pour me ressourcer. Ou binge-watcher Game of Thrones et Hart of Dixie.
  • Je "crois" au chamanisme. Et je suis une scientifique ultra rationnelle.
  • J'apprends à accueillir les gens comme ils sont. Sauf quand ça touche des combats importants pour moi, je les juges fort.

Tout ça, c'est moi (enfin une partie).
Ce sont des choses granos, des choses moins granos. De l'amour et moins d'amour. Un équilibre (des fois précaire) entre la vie consciente et la vie dans notre société actuelle qui pour moi ne sont pas opposables, mais complémentaires. Le résultat de choix que j'ai fait après mures réflexions et recherches. Les conséquences du travail que je fais sur moi et de celui que je n'ai pas encore fait.
Et c'est un équilibre constamment en mouvement.
C'est MA voie du milieu.
Elle se construit petit à petit, et ça demande drôlement de job pour ne pas tomber dans un extrême.


Un des mantras qui équilibre ma vie depuis un petit bout de temps :

La voie du milieu. En tout. Tout le temps. 

Parce que cet équilibre est la seule solution pour moi.
J'ai appris que lorsqu'on est en paix avec ses choix, on ne sent plus le besoin de faire du prosélytisme et de juger les autres.
J'y travaille :) (mais c'est dur hein)

Et la tienne de voie du milieu ami lecteur, elle ressemble à quoi?

lundi 6 avril 2015

Le yoga, on commence par où?


Lorsque je parle à des gens de yoga, je suis souvent étonnée par la réaction positive et intéressée que j'ai. (Souvent, pas tout le temps non plus hein)
On me dit régulièrement "han, j'aimerai bien essayer, mais je sais pas comment choisir, comment commencer, c'est un peu intimidant ce "monde"". Alors que non, le yoga c'est tout simple. Et si tu ne te sens pas bienvenue quelque part, essaye ailleurs! L'offre en yoga est énorme en ce moment, profites-en!

En ce week-end de pâques, des Peeps qui font du yoga <3
(trouvé ici)

Voici quelques conseils by moi pour débuter une pratique de yoga en se posant les bonnes questions. Tu verras, c'est pas bien compliqué :)
  • Trouver un studio près de chez toi ou de ton boulot. Un endroit où il ne faudra pas changer 3 fois de bus et mettre 2h13 de transport pour y aller. À moins que tu aies toute la motivation que je n'ai pas :)
  • Trouver SON yoga : ne pas hésiter a essayer plusieurs studios, plusieurs styles, et même plusieurs profs. Je l'ai déjà dit, un prof de yoga c'est comme un psy ou un gynéco: celui qui convient à ta meilleure amie, ne te conviendra peut-être pas à toi. Se laisser le temps d'explorer, de trouver son yoga à soi et ne pas se forcer: si tu n'aimes pas un cours, un studio, un prof, c'est pas grave, il y en a what-mille autres (attention: identifier les cours qui vraiment ne te "font" pas et ceux qui te sortent juste de ta zone de confort et vont remuer des trucs en toi. C'est inconfortable au début, mais dans ce cas, ça vaut peut-être la peine de persévérer un peu ;) ).
  • Ne pas hésiter à combiner cours en studio, pratiques à la maison, voir même cours privés (sérieux, c'est pas si cher que ça, et moi, ça a littéralement changé ma pratique!). Ce n'est pas exclusif.
  • S'équiper avec des trucs qui te font plaisir. Oui, je l'avoue, quand j'ai un nouveau leggings qui me fait des jambes de déesse et mon tapis préféré, je vais plus volontiers en cours qu'avec mon vieux tapis qui glisse et qui pue des pieds. Je sais bien qu'on est sensé se détacher de tout ça, mais bon, personne n'est parfait :)
  • Se faire de la place dans son planning pour ça. Le yoga, ce n'est pas un bouche-trou "quand on a le temps". C'est justement quand on a pas le temps que c'est le plus bénéfique. Libère-toi du temps juste pour ça dans ta semaine et tiens-y toi. Trust me. Moi le yoga a commencé à devenir un automatisme quand c'est devenu ma priorité sur les sorties au resto avec les copines par exemple. "Je peux pas, j'ai yoga" est devenue une phrase courante dans ma bouche :)
  • MAIS écouter son corps (à défaut de son emploi du temps). Il est important de se donner de la latitude dans son horaire: choisir un studio qui propose des cours en "drop in" où tu n'es pas obligé de t'inscrire à toute une session à la même heure toute les semaine pour le même type de yoga. Alors je sais qu'il y a des gens que ça aide d'être "obligé", d'avoir des horaires fixes pour leur discipline, mais moi perso, mes niveaux d'énergies fluctuent en fonction de différents facteurs (oui, je parle des SPM, des cycles de la lune, de la saison, entre autre) et du coup, des fois c'est 4 Vinyasa Flow dans la semaine, des fois 2 cours méditatifs (note: "écouter son corps" ne veut pas dire "rester sur son canap les soirs où on a simplement la flemme de ressortir de chez soi", on est bien d'accord).
  • Se donner des objectifs. Mais se donner des objectifs RÉALISABLES et ne pas s'en vouloir si on ne les atteint pas (mettre les pieds au sols en chien tête en bas, faire le corbeau à la fin de la session, aller en cours 3 fois par semaine....). Au yoga, ce n'est pas le résultat qui compte, c'est le chemin. Vraiment.
    (et si on te dit le contraire, pars en courant ;) )

Alors et toi ami lecteur, tu commences quand? Ou tu as commencé comment?


PS: mon petit sondage Facebook de la semaine dernière m'a dit qu'il serai bien que je fasse aussi un post de débroussaillage des différents types de yoga (l'usine à gaz totale) et de comment j'ai instauré ma pratique quotidienne après avoir bataillé des années pour le faire :)
Si tu aimerais voir d'autres sujets traités ici, n'hésite pas à me le dire.
À suivre....

mercredi 18 mars 2015

Le Yoga des 5 éléments, la migraine et moi.

(bon plan pour un atelier de yoga à Québec à la fin)

Il y a quelque mois, j'ai participé à un atelier de yoga qui a complètement changé ma vision du yoga: le Yoga des cinq éléments, où on explore notre relation avec les 5 éléments avec des séances de yoga, de la méditation mais aussi des conseils ayurvédiques le tout accompagné de bols chantants tibétains.

Bol Tibétain sur neige

Et au lieu de te décrire l'atelier, j'ai envie de te partager mon histoire.

L'atelier était sur un week-end, un vendredi soir et tout samedi et dimanche.
Après la première soirée, un mal de tête pointe le bout de son nez. Migraineuse depuis des milliers d'années, mais en rémission depuis 2-3 ans, je prend 2 dolipranes/tylénols ne me disant que comme tous mes autres maux de tête du moment, ça va passer. Samedi matin, 6h30. L'horreur. La migraine, la migraine comme je n'en n'avais pas eu depuis des mois. Avec vomito et tout. Ayant arrêté les anti-migraineux deux choix devant moi: me bourrer d'Advil et y aller quand même, sachant que je pourrais rien faire (non parce que faire une séance de yoga avec un vraie migraine c'est impossible. Les profs de yoga qui te disent "mais si, ça va te faire du bien" n'ont JAMAIS eu de vraie migraine) ou rester chez moi et déclarer forfait.
Scan vite fait: pas d'aura, je vois clair. Je vomito plus. Je peux marcher. J'y vais, j'en parlerai à la prof, on verra bien, je suis une warrior après tout.
Je débarque un poil en retard, lunette de soleil sur le nez à cause de la lumière et j'explique à la prof.
-Bon, tu ne fais pas la séance du matin. Aucune posture de la journée où tu as la tête sous le niveau du coeur. et allonge toi le plus possible pour que l'énergie circule
-Bon, bah je rentre chez moi alors
-Non, tu restes et tu vas visualiser la séance si ça va pour toi
-Wait, what?
Bien sur, j'ai fait ma kéké, et j'ai essayé de faire la séance en souffrant un truc de malade. Elle m'a gentiment conseillée d'arrêter et je me suis allongée, au milieu de tout ces gens qui faisait leurs asanas. Chose qui est difficile à faire quand on est dans l'égo.
Puis j'ai visualisé les postures, comme elle me l'avait dit. Puis j'ai senti mes muscles travailler pour de vrai. Genre un truc de fou. Et j'ai fait une pratique de yoga incroyable, allongée par terre sans bouger. Avec ma prof et sa présence bienveillante qui veillait sur moi sans pour autant délaisser le groupe.
J'ai plus appris dans cette séance passée allongée par terre qu'en beaucoup d'années de yoga à suer sur mon tapis. Probablement une des pratiques les plus importantes de ma vie so far.

J'ai compris par l'exemple concret que c'est le yoga qui s'adapte à toi et pas toi qui t'adapte au yoga. J'ai compris que c'est pas parce qu'on ne sue pas l'équivalent d'une petite piscine qu'on ne travaille pas. J'ai compris que si un jour je deviens prof de yoga, c'est une prof comme elle que je veux devenir. J'ai compris le pouvoir de l'intention. Et que la visualisation est un outil extrêmement puissant.
J'ai compris.
(Mais j'ai encore plein d'autres choses à comprendre, on est d'accord :))

Et le lendemain, j'ai fais ma journée "normale". Mais plus du tout pareil qu'avant. C'est incroyable comment une seule séance a transformé ma pratique.


Pourquoi je sors ce post aujourd'hui?
Parceque ce merveilleux atelier intitulé "Yoga des 5 éléments" (Viniyoga, accessible à tous) se donne la semaine prochaine à Québec. Sérieux, je me tâte pour y retourner. (en plus c'est au Studio Libre, un endroit merveilleux)

Clic pour agrandir

Si tu sens l'appel, ami lecteur, inscrits toi pendant qu'il reste des places! Tu ne le regretteras pas, on y apprend des tas des trucs et c'est un atelier extrêmement transformateur!
L e vendredi, il y a un merveilleux atelier d'introduction sur l'utilisation des bols tibétains dont je te reparlerai sous peu mais qui est un atelier magique, réellement.
Toutes les infos en cliquant ici.
Et Carine et Jimmy sont les gens les plus adorables de la planète.
Quoi, t'es pas encore inscrit? ;)

dimanche 8 mars 2015

Mon professeur de yoga idéal...

Sur la page Facebook de OmYoga,  j'ai lu cette semaine un statut intéressant qui m'a beaucoup fait réfléchir: Qu'est ce que doit être un prof de yoga?
Et la vérité, c'est que je pense sincèrement qu'il y a autant de réponses que de yogis.

Le yoga et moi est maintenant sur Instagram : @alicemini_om

Mais c'est une question importante, primordiale même. Autant pour le yogi qui veut apprendre "qu'est ce que j'attends de mon "guru"?" ("guru" voulant dire professeur en sanskrit rien de plus, on est d'accord) que pour le prof de yoga en devenir ou confirmé qui se demande "quel professeur j'ai envie d'être?".
Parce que notre expérience du yoga dépend du prof, beaucoup.
Mais il faut garder en tête que choisir son prof de yoga, c'est tellement un truc ultra-personnel. J'ai l'habitude de dire que c'est comme un psy ou un gynéco: ta BFF va l'adooooooorer, et toi tu vas faire meeeeewwwww.
Parce qu'on a pas tous les mêmes attentes. Parce que nos sensibilités sont différentes. Et même pour un prof donné, ta voisine de tapis aura détesté un de ses cours que tu auras ultra-kiffé. Ça dépend de ton humeur/niveau d'énergie du jour.

J'ai alors réfléchis et voici ce que moi j'attends d'un professeur de yoga.
  • Il a une attitude bienveillante : de la sollicitude et de la compassion dans ses cours et en dehors.
  • Il ne juge pas : ni sa pratique à lui, ni celle de ses élèves.
  • Il arrive à rester humble tout en étant sûr de lui.
  • Il prêche par l'exemple : pas de prosélytisme en quoique ce soit, juste une exemplarité inspirante.
  • Il est lui-même un élève : c'est important qu'un prof ne s'assoit pas sur ses acquis et soit en formation continue et surtout qu'il continue à prendre des cours auprès d'autres professeurs. Pour ne pas se perdre dans l'égo et pour progresser, toujours.
  • Il a quelques années de yoga derrière lui : je pense sincèrement qu'en général, on ne peut pas devenir tout de suite un prof de yoga en faisant juste un 200h sans avoir une pratique préalable. Parce que le yoga, c'est tellement plus que des asanas....
  • Il revendique la voie du milieu : l'équilibre dans sa vie et ses postures.
  • Il travaille sur lui: pas forcément que avec du yoga. Il ne s'oublie pas sur le chemin.
  • Il m'aide à trouver "mon" yoga: il ne m'oblige pas à apprendre le "sien".
  • Il apprend autant de moi que moi de lui: il se nourrit de ses expériences quotidiennes face à ses élèves.
  • MAIS, et c'est le point le plus important pour moi, il est humain, c'est à dire que tous les beaux principes énoncés ci-dessus, il ne les applique pas toutes les secondes de sa vie. Parce qu'il n'est pas parfait. Il y a des jours où il n'est pas bien, de mauvais poil, une mauvaise semaine. Et, bien qu'il essaie de laisser ça à la porte du studio, c'est pas toujours possible (mais il y travaille). Comme moi, quoi :)
Et là, c'est aux élèves de faire preuve de compassion, mais ça, c'est un autre post de blog :)

J'ai eu la chance d'avoir des professeures fantastiques sur mon chemin, qui ont mis la barre très haut. Et ma définition de ce prof parfait, c'est elles toutes qui me l'ont inspiré <3

Et toi, ami lecteur, tu attends quoi d'un prof de yoga?


mercredi 25 février 2015

Petit précis de bienséance en studio de Yoga

Je pensais pas que mon premier post "marronnier de blog de yoga" arriverait si tôt :)

La dernière fois, en cours de yoga, je me suis rendue compte que tout le monde n'avait pas forcément les "codes" d'un cours de yoga. Ou du respect envers les autres de base en fait.
Du coup, j'aimerais parler un peu de ce qui, selon moi constitue la base du "vivre ensemble" dans un cours de yoga. Alors oui, bon, ok, normalement, quand on est à fond dans son cours, on ne se rend pas compte de l'autre et surtout on ne laisse pas l'extérieur nous perturber. Sauf que ça c'est le niveau "Dalaï Lama" et je connais pas beaucoup de yogis qui sont rendus là. Ou si, mais il y a des jours qui sont plus difficiles que d'autres.
Quelques commandements à suivre dans un cours de yoga, by Moi.

Photo prise au Studio Namaste

  • Dans les vestiaires et éteint, ton téléphone tu laisseras. Si tu es incapable de lâcher ton téléphone pendant 1h-1h15, poses-toi les bonnes questions. Personne ne veut entendre un sms vibrer en Savasana, ni te voir checker ton Facebook 2 minutes avant le début du cours. Vraiment.
  • En retard tu n'arriveras pas.... Bon, ok, ça arrive aux meilleurs d'entre nous. Mais faut pas en faire une habitude. Et surtout quand tu arrives, tu t'installes en faisant le moins de bruit possible.
  • ....et en avance tu ne partira pas. Ça par contre, non, ça n'arrive pas même aux meilleurs d'entre nous. Si tu peux pas rester jusqu'à la fin d'un cours, prends un autre cours. Parceque au mieux pour les autres, tu pars avant le savasana (relaxation finale) et là, ta pratique n'est pas complète, au pire tu pars pendant le savasana et là, ça fait vraiment chier tout le monde (y compris la prof, for what I know.), parce que ça fait obligatoirement du bruit et de l'agitation.
  • Sur le tapis du voisin tu ne marcheras pas avec tes pieds pleins de doigts de pied. Spécialement en hiver-période-bottes-de-neige. Je n'ai AUCUNE envie, en balasana, de poser ma face là où tu viens juste de poser ton pied. Déjà que quand quand il s'agit du mien je suis moyen-enthousiaste...
  • Ta vie tu ne raconteras pas bruyamment à ton voisin. Une fois sur son tapis, spécialement en yoga méditatif, les gens se posent, respirent, laissent leur journée derrière eux, même si la prof n'est pas encore en place. Pour raconter à la copine notre dernière dispute avec Minou, ou notre nouveau projet de vacances, on attend d'être sorti du studio.
  • Ton agitation tu laisseras de l'autre côté de la porte du studio. Le corolaire. On a tous été dans un de ces jours où on n'a pas vraiment envie d'être au yoga. On souffle fort, on fait des gestes brusques, on déroule son tapis un peu plus violemment que d'habitude. Sauf que ce genre de "démonstrations" impactent négativement les gens autour de nous, qui ne sont pas forcément dans la même énergie. Profitons donc de ce moment avec nous pour s'intérioriser un peu, laisser ce qui nous dérange dehors. et ne pas faire subir notre mauvaise journée aux autres.
  • Les Om de fin de cours tu n'essayeras pas de faire plus long, plus forts et plus faux que les autres. Moi, mes Om, ont tendance à être plutôt forts et pourraient être beaucoup plus longs que ceux de la classe. Chacun a sa particularité et c'est normal. Mais faire un cours de yoga en groupe, c'est aussi s'adapter aux autres, faire un avec le groupe. Les Om, ce n'est pas un concours, c'est pour ouvrir et/ou sceller une pratique ensemble et c'est POUR et AVEC tout le monde. Donc oui, faire ses propres Om, mais en restant à l'écoute des autres, ça me semble important. (celui-ci je me permet d'en parler particulièrement passque j'ai été pendant un temps du côté obscur de la force... Sorry les gens qui ont subi mes Om invasifs).
  • Adapter tes postures en fonction de ta forme du jours tu feras. Créer une nouvelle séquence tu ne feras pas. Ça c'est délicat, la ligne est fine. Au yoga, il faut très souvent savoir adapter ses postures en fonction de ses blessures, les limites de son corps ou sa forme du jour, et c'est normal. Et, des fois, il y a des postures qu'on ne fait pas (genre les inversions quand on a nos règles, ou se mettre 10 minutes en balasana au milieu du cours parcequ'on est crevé). Mais il ne s'agit pas non plus de se créer une nouvelle séquence de cours dans son coin. Un cours n'est pas une pratique libre, la prof y a souvent travaillé fort et c'est extrêmement irrespectueux pour elle et pour les autres élèves. Si tu n'aimes pas un cours, n'y va plus.
  • A ta/ton prof tu parleras. justement quand tu as des limitations, des blessures, une petite forme, c'est important d'en parler à ta prof avant le cours. Elle pourra proposer des variations de certaines postures et qui ne se demandera pas si il y a quelque chose qui ne va pas si tu n'en fait pas quelques unes. Et la plupart des profs aiment avoir des feedbacks sur leur cours, que tu ai aimé ou pas. c'est comme ça qu'elles s'adaptent, penses-y!

Bon, ok, Alice elle s'énerve et ça semble un peu rigide tout ça. Mais quand tu y penses un peu, c'est juste du bon sens et ces règles de "vivre ensemble en yoga" mériteraient d'être appliquées à la vie de tous les jours:
De la présence à soi, mais aussi de la présence aux autres!



Note: j'utilise souvent le féminin pour qualifier les profs de yoga car, soyons honnête, la plupart des profs de yoga sont des "elles". Mais pas que, on est d'accord.

PS: donc comme j'en ai parlé sur Facebook, le jour où de la publication de ce post, écrit il y a un certain temps, je lis cet article sur Do You Yoga: Le même sujet et BEAUCOUP de choses qui se ressemblent. Je promets à l'ami lecteur que je suis pas un vieille charognarde de post qui pompe, mais qu'il s'agit bien d'une incroyable coïncidence. Ou connexion :)

dimanche 1 février 2015

Faire du yoga dans ton chez toi

Je fais souvent du yoga à la maison. Surtout en hiver (oui parce que se motiver pour sortir par -30, alors qu'on peu rester chez soi, c'est compliqué). Et puis avec les blessures que je me traine depuis plusieurs mois, j'ai peu eu l'occasion d'aller à mon studio. Donc je prends mon mal en patience et je pratique à la maison.
J'entends souvent que pratiquer à la maison c’est pas facile que ça demande de la discipline et de la motivation, mais je ne suis pas complètement d'accord. Ça peut être simple, motivant et un très bon complément à une pratique en studio (on n'a pas forcément le temps et l'argent d'aller dans un studio de yoga tous les  jours).
Mais c'est quoi mes trucs pour instaurer une pratique à la maison?
- Commencer PAS à la maison.
Ouais, alors, ok, c'est pas instinctif. Mais quand j'entends des gens qui ont commencé le yoga seuls chez eux, j'ai toujours un peu peur. Le yoga est une pratique douce et bonne pour tous à condition de le faire sécuritairement. Donc quand on me demande, je conseille toujours de débuter avec un vrai prof dans  un vrai studio (ou en cours privé hein), au moins pour quelques séances pour comprendre la base et comment ne pas se blesser dans les postures.
- Trouver des chouettes vidéos.
Ou pas. Moi je fais souvent des pratique "instinctives". Mon corps me dit ce dont il a besoin (en faisant bien attention de faire religieusement les contre-postures et mon savasana final). Ou j'utilise des fiches de mes profs.  Ou je me fais un programme moi-même. Mais j'aime bien aussi ne pas réfléchir et lancer une vidéo sur le net pour me faire guider par des profs "virtuels" que j'aime bien. Ça permet de découvrir d'autres façons de faire du yoga et d'explorer d'autres styles auxquels on n'a pas forcément accès. Mes préférés?
  • GaiamTV : de la belle marque de fringues et d'accessoires de yoga Gaiam
  • YogaGlo: probablement le site le plus connu. Des "stars" et de supers cours de tout types.
  • DoYouYoga: un collectif de plusieurs profs dont Erin Motz, la Bad Yogi, une de mes prof préférés avec une approche très grand publique du yoga. Aussi des programmes de 30 jours de yoga gratos (d'ailleurs un programme de méditation qui commence aujourd'hui :))
  • Mon yoga Virtuel: un site québécois avec des cours en français (warning: pour mes amis lecteurs français, vérifier que ça se passe bien avec l'accent avant de vous abonner :)) 
  • Sur Mon Gym Virtuel vous avez également de supers vidéos de yoga de la merveilleuse Virginie Duval (mais le site est globalement plutôt orienté gym et entrainement que yoga)
(mais il y a aussi des tas de vidéos sur YouTube à toi de trouver tes profs fétiches)
- Déterminer le bon moment dans la journée.
Moi j'aime bien le faire au réveil. Ou après avoir digérer le petit déjeuner. Mais toi t'es peut-être plus du soir, ou avant de te coucher. Juste voir quand le temps est idéal dans la journée pour toi et instaurer une routine. Et ne pas hésiter à la modifier si ton tapis t'appelle à d'autres moments.
- Créer l’atmosphère idéale
Par expérience, seule c'est mieux. Je me débrouille pour le faire quand mon époux adoré n'est pas là. Ou alors dans une autre pièce en lui demandant de ne pas faire trop de bruits (surtout si je fais une pratique de méditation). On déconnecte son téléphone, on met sa musique de pratique (ou pas), on s'assure d'être tranquille pour la durée prévue. Si jamais on a un truc à faire après, on se met un timer, au cas où, histoire de ne pas avoir à regarder l'heure toute les 10 minutes.
- Créer un espace
l'idéal étant d'avoir chez soi un espace dédié à sa pratique où on peut laisser son tapis préféré tout le temps déroulé. Se créer un petit "autel" au pied de son tapis est idéal afin de rendre l'espace "spécial" pour son moment à soi (en y mettant des objets significatifs, de l'encens et une bougie par exemple, mais on y reviendra. Sérieusement, ça fait une vraie différence). Sauf que chez moi c'est impossible de laisser ça en permanence, je n'ai pas la place. Le seul endroit où je puisse pratiquer, c'est dans mon salon en poussant la table basse. Alors quand je sais que je fais une pratique le matin, je prépare mon espace le soir avant de me coucher. Le lendemain, pas besoin de mobiliser trop mon cerveau :)
- Avoir un minimum de matériel
On te demande pas de recréer un mini-studio chez toi. Mais en fonction de ce que tu veux faire, un tapis qui glisse pas (la PIRE des chose pour bousiller une pratique), un bloc de yoga (ou un dictionnaire, ça marche très bien), une couverture, un coussin confortable pour la méditation éventuellement une sangle et un bolster (Best. Achat. Ever. pour faire du yoga restaurateur ou comme coussin de médiation). Bref c'est toi qui vois de quoi tu as besoin.

Les points négatifs d'une pratique chez soi?
On n'a pas l'énergie du groupe, ni l’interaction avec le prof, on n'est pas dans le cocon d'un studio et on est tributaire de notre milieu (hello sonnette ou téléphone). On n'a pas toujours l'espace adéquat ni le matos. On est seul, faque parfois, pas facile de se motiver pour une posture difficile. On ne peut pas poser de questions à son iPad après une vidéo (j'ai essayé, Siri est très moyen en yoga).

Les bénéfices?
On peut faire du yoga quand on veut, comme on veut, des séances super musculaires quand on pète le feu ou ultra méditatives quand on a besoin, on peut mettre la musique que l'on veut, on peut travailler des postures compliquées pour nous, personne ne nous regarde donc on ne se sent pas jugé, on peut le faire en pyjama (FREE BOOBS!!!!) et se laisser aller en torsion couchée (I know you know what I mean).
Moi je trouve que c'est tellement complémentaire d'une pratique de studio!

Et toi, ami lecteur, t'as une pratique personnelle à la maison ou tu fais que du studio?

dimanche 18 janvier 2015

Sortir la tête de l'eau

***TRIGGER WARNING : attentats***

J'ai hésité avant d'écrire ce post mais il fallait que ça sorte, et si ça peut aider des gens dans la foulée, here we go.

Au risque de rabâcher, j'ai vraiment beaucoup de mal à me "remettre" de ce qu'il s'est passé en France. Pour mes amis québécois que cela dépasse peut être un peu, disons qu'en plus d'attaquer la liberté d'expression et la libre pensée de la presse globalement, ils s'en sont pris à des symboles, des gens avec qui j'ai "grandi" et des gens tellement subversifs mais fondamentalement gentils, libres et courageux. J'ai souvenir depuis que je suis petite des Charlie Hebdo et de Fluides Glacial qui traînaient sur la table du salon, et bien qu'on puisse légitimement se poser des questions quant aux choix éducatifs de mes parents ;) je pense que cette capacité de dérision et ces dessins outrageux ont aussi contribué à être qui je suis, avec mon libre arbitre, mon humour et ma capacité d'analyse du monde qui m'entoure.
Bref. Depuis que tout ça s'est passé, j'ai beaucoup de mal a retourner à la "normale". Impossible de refaire du yoga, ou de la méditation. Et puis surtout, l'impossibilité d'appliquer les outils que j'ai développés pour rester connecter avec le monde. L'impression écrasante que tout ça ne sert a rien, que rester le fion sur son -fort joli- tapis est une réponse complètement dérisoire.
Mais au fond, je sais que c'est faux.


Mais du coup, qu'est ce que je fais? Je m'effondre ou je remonte? Je remonte. Parce que la vie continue.
Mais comment on fait? Ou plutôt, comment JE fais?
Je veux te parler de mon plan de match à moi, en espérant qu'il raisonnera en toi et pourra t'aider un peu si tu traverses des temps difficiles, ami lecteur.
  • Demander de l'aide : parfois, quand on a des périodes compliquées dans la vie, des choses qui nous dépassent, demander de l'aide extérieure est primordial pour commencer a faire un pas dans la bonne direction. Un ami? Un parent? Un psychologue bienveillant? J'ai utilisé déjà les 3 dans mon parcours, et ça m'a sauvé du temps et de l'énergie, vraiment.
  • Recalibrer : probablement la prise de conscience qui m'a le plus aidé ces derniers jours. Non, je ne peux pas reprendre "comme avant" parce que le monde et moi, on n'est plus comme avant, on a changé. Et que du coup, forcer les choses à redevenir pareil qu'avant ça n'a absolument aucun sens. Donc la solution, c'est de l'admettre, c'est d'intégrer ce qu'il s'est passé, et de recalibrer. S'adapter, se renouveler, accepter le changement, laisser aller l'ancien et accepter le nouveau. Le début de la guérison.
  • S'exprimer : de la manière que l'on veut. Parler, écrire, pleurer, prier, dessiner, faire une cérémonie, un rituel ou créer quelque chose. Mais laisser sortir ce qui doit sortir, sans jugement. C'est légitime. Les sentiments positifs ou négatifs sont toujours légitimes. On a le droit de ressentir.
  • Se faire plaisir : s'accorder beaucoup de temps pour faire des choses qui nous plaisent. Manger un gros burger, regarder l'intégrale de Harry Potter, aller faire du shopping, relire un bouquin qui remonte le moral, passer du temps avec les gens qu'on aime. Faire des choses qui nous font du bien au cœur sans se poser de questions, on s'occupera du reste plus tard :)
  • Reprendre une routine : doucement, en s'observant, en l'adaptant, en étant souple avec soi même, mais s'obliger un peu à reprendre une routine. Un peu de yoga, un peu de méditation, un peu de respiration. Sans violence, mais avec une persévérance bienveillante.
  • Agir : j'ai le sentiment très fort que j'ai le devoir de faire quelque chose de significatif de ma vie depuis ce qu'il s'est passé. Je ne sais pas encore exactement quoi, mais je sais que les réponses viendront. Je veux transformer cette épreuve en quelque chose de positif.
  • S'aimer. Aimer les autres : J'ai une certitude dans la vie. C'est que le SEUL moyen de guérir, c'est d'aimer et de pardonner. Parce que la haine ne fait du mal qu'à la personne qui la ressent. On dirait une phrase Carambar, mais en fait non.
  • Refaire du yoga pour de vrai. Parce que ce n'est pas pour rien que j'ai décidé de faire d'un blog entier sur le sujet. C'est un outil extrêmement puissant pour se reconnecter avec soi, même si c'est pas évident. Et quand on est connecté avec soi, le monde est tellement plus accueillant! (à ce propos, lire ce post de Mathilde sur Faire du yoga quand rien ne va) et celui le la Yogi Imparfaite sur le même sujet)

Le but de ce post n'est pas de te faire la leçon ou de prétendre avoir LES réponses quand ça ne va pas. Chaque personne est différente, on réagit tous de manière différente et on gère tous les drames différemment. Mais je me dis juste que ce que je vis en ce moment trouvera un écho en toi ami lecteur et que ces réflexions te seront peut être profitables.
Pour terminer encore un peu plus sur une note d'espoir, je t'invite à jeter un coup d’œil sur ce strip de Laurel. Émouvant, simple, efficace.
<3

lundi 5 janvier 2015

Les bonnes résolutions, c'est pour les faibles.

Deux Mille Quinze.
Voilà.
"-Alors, c'est quoi tes bonnes résolutions de l'année?
-Bah j'en fais pas. Plus.
-HANNN, MAIS C'EST NUL!
-En même temps, toi, tu vas le tenir combien de temps ton "aller au gym 3 fois par semaine", 10 jours environ?
-...."
 Magnifique carte de Camille chez Papermiint


En fait si, j'en fais. Un peu et des réalisables. Genre pas "poster sur le tout nouveau blog 3 fois par semaine" quoi.
Cette année par exemple, c'est "je vais faire du yoga tous les jours", sans trop de pression et sans culpabiliser si jamais ça ne fonctionne pas.
Pour beaucoup, le yoga, c'est 1h30 de salutations au soleil. Pas pour moi. Quand je dis "faire du yoga tous les jours", c'est pas forcément suer sang et eau sur un Vinyasa ultra intense. Parceque il y a des jours "sans" parcequ'on n'est pas toujours disponible dans notre corps et notre esprit pour ça. Ça peut aussi être danser en slip sur le best of des Backstreet Boys prendre un moment pour soi, respirer, méditer, pratiquer la compassion.
Exemples, pour ces journées où on n'a pas 1h30 pour se rendre à son studio.

  • Respirer: 9 respirations yogique complètes. On inspire, par le nez, profondément dans le ventre puis on gonfle les poumons. On expire toujours par le nez, en vidant d'abord le ventre puis les poumons (je résume). 9 fois. Le tout en se concentrant sur sa respiration. La magie, comment on se sent après.
  • Méditer: on s’assoit confortablement où on est (à son bureau, le matin au réveil ou le soir au coucher dans son lit, sur les toilettes). On se concentre sur sa respiration et on l'observe sans la modifier, sans la juger. On laisse les pensées arriver et repartir sans s'y accrocher. 5 minutes. ou 10, ou 20. Un moment avec soi (pour être tranquille, si on est stressé par le temps, on programme un timer).
  • Écouter/chanter un mantra significatif pour soi: j'ai une bibliothèque de mantras assez significative (j'adooore Deva Premal) et il m'arrive souvent de bloquer 5 ou 10 minutes pour écouter ou chanter un de ces chant sacré en sanskrit auquel on prête des propriétés "magiques". À choisir en fonction de son humeur du moment. Mon "go-to" mantra? Le Gayatri, bien sur :)
  • Suivre une séance de yoga courte sur YouTube, comme celles d'Erin Motz (la Bad Yogi) qui propose dans ses challenges "30 days" des vidéos à thème entre 10 et 30 minutes. Et commencer sa journée avec juste 10 minutes d'asanas (postures), ça change TOUT :) (note: seulement si on a déjà un bonne pratique personnelle. Je déconseille TOUJOURS de commencer les asanas sans professeur qualifié)
  • Pratiquer consciemment la compassion bienveillante, pour soi et pour les autres: arrêter sa journée 5, 10 minutes, 1 heure, pour prendre soin de soi, pour s'écouter, pour observer ce qu'on ressent, que ce soit positif ou négatif, sans juger. Juste être là, présent. Ou faire la même chose pour un proche, un collègue, un inconnu. Le don de la compassion est tellement puissant.

Et aussi curieux que cela puisse paraitre pour certains, oui, tout ça, c’est bien du yoga. Mais promis, on y reviendra :)
Et toi, ami lecteur, ton yoga quotidien, il ressemble à quoi? Des résolutions tenables pour 2015?