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vendredi 10 juin 2016

Guider mes premiers cours de Yoga

***DISCLAIMER
Professeure de Yoga.
Voilà. J'"enseigne" le Yoga. Je suis donc, logiquement "professeure".
Sauf que, come on, who am I kidding, qui peut réellement prétendre "enseigner" le yoga? L'enseignement requiert une maitrise d'un sujet. La personne qui prétend maîtriser le Yoga n'a rien compris au Yoga.
Le Yoga ne se maîtrise pas, le Yoga se vit. Le Yoga n'est pas quelque chose que l'on apprend, mais quelque chose que l'on transforme. Et nos connaissances en Yoga ne peuvent pas être figées, elles évoluent avec nous.
Je ne considère pas que j'enseigne, je considère que je "transmets" ce que j'ai compris du Yoga à un temps T, ce qui, je l'espère, amène les gens à trouver leur Yoga à eux. À comprendre quelle est leur voie. Et que leur voie est différente de la mienne Je n'ai rien à enseigner à personne.
Transmitteuse? Facilitatrice? Élève éclairée? Il n'y a pas vraiment de mot en fait. On va donc continuer à utiliser "professeure de Yoga" mais je suis pas vendue au concept ;)


Ça brasse, comme on dit au Québec. Ça brasse fort, ces premiers cours de Yoga.
Ça me ramène vraiment à l'égo. Ça me ramène à la personne que je n'ai pas envie d'être mais que je suis un peu. Je ne me suis jamais sentie aussi vulnérable que devant une salle d'inconnus en leggings. Toute nue. Sans rien pour me cacher.
L'égo est là, comme l'envie de plaire. L'envie que les gens t'aiment, qu'ils se disent "MY GOD, c'est la MEILLEURE prof de Yoga que j'ai eu". Sauf que non, le Yoga ça ne fonctionne vraiment pas comme ça.
Plusieurs fois, je me suis retrouvée face à un dilemme: laisser mon égo prendre le dessus et faire ce que les élèves avaient envie de faire. Ou rester dans mon centre et faire ce que je savais être juste, mais qui ne ferait pas l'unanimité pour les personnes présentes.
J'ai fait les deux. Et je vous le mets dans le mille : lorsque c'est l'égo qui dicte mon cours, c'est la catastrophe. Lorsque c'est mon centre qui fait la job, c'est TELLEMENT facile et parfait.
Alors oui, en tant que professeure de Yoga, il faut accepter qu'on ne peut pas plaire à tout le monde. Que certaines personnes ne reviendront pas dans ton cours. Et c'est BEN correct. C'est difficile pour l'égo, mais c'est tellement normal et sain finalement.

Et puis cette peur initiale. De ne pas être à ma place. De faire une pâle copie de ce que mes professeurs m'ont transmis. Du plagiat.
Et finalement non. Lorsque je sors du mental, l'impression viscérale d'être exactement à ma place. D'avoir encore du chemin à faire, bien entendu, mais d'être sur la bonne route. Et puis le sentiment de ne pas faire de plagiat. De plus en plus, je suis capable de mettre ma couleur, mon coeur à moi dans ce que je transmets, à partir des bases que l'on m'a donné. Piocher dans tous mes outils, les passer à travers les lunettes de mon expérience, de mon vécu, de ma pratique et transmettre ma vérité à moi, celle de personne d'autre. Certainement le plus gros des challenges.

Puis cette gratitude envers tous mes professeurs. Je me rends compte à quel point, jusqu'ici, j'ai eu de la chance. J'ai l'impression d'avoir réellement été formée par les meilleurs, en tout cas, les meilleurs pour moi. Parce que je ne suis pas perdue face à tout ça. Parce que j'avance pas à pas avec une base saine, solide et extraordinairement sécuritaire, mais avec assez de liberté pour pouvoir me trouver en tant que professeur sans être le clone de quelqu'un.
Gratitude envers toutes les personnes sur ma route qui facilitent mon chemin en ce moment.

Finalement, je suis certaine que j'en apprends plus sur le Yoga lors de mes cours que les gens en face de moi ;)
Gratitude. Humilité. Respect.

TO BE CONTINUED <3

lundi 26 octobre 2015

La légitimité

"Alors, ça y est, t'es prof de yoga?"
La phrase que j'ai le plus entendu depuis le mois d'août. La phrase à laquelle j'ai le moins de réponses depuis le mois d'août.

Entre autre parce que dans le yoga, je serai TOUJOURS d'abord une élève avant d'être une prof. Puis aussi parce que, non je n'ai pas fini ma formation. Je n'ai pas fini mon module personnel et c'est une ÉNORME partie de ma formation. Parce que malgré ma pratique personnelle bien installée, je doute. Je doute de ma légitimité. Et je ne veux pas que mes élèves soient des cobayes pour savoir si je suis prête à enseigner ou non. Il faut que ça vienne de moi, du plus profond de moi. Pas de mon égo, pas de mon mental.
Je médite beaucoup là-dessus en ce moment.



Puis une de mes profs de yoga que j'adore. Hyper ancrée dans les traditions, plusieurs années d'études avant de devenir prof. ZÉRO égo. Le coeur à la bonne place et le yoga dans tous les pores de sa peau. Une de celles qui m'a donné envie de devenir prof. Genre une fantastique personne.

Je lui parle de mes doutes. Je lui parle de mes craintes. Je lui parle de mon problème de légitimité et de pourquoi moi, j'ai tellement du mal à me dire que "ça y est, je peux enseigner". Je pensais sincèrement qu'elle allait aller dans mon sens, me dire que j'avais raison d'attendre. Mais ce n'est pas ce qu'elle a fait.
Elle m'a dit quelque chose d'incroyable. Elle m'a dit que mes doutes montraient que j'avais compris des choses dans le Yoga. Que tout le chemin que j'ai fait avec le yoga ces dernières années, avec ma pratique personnelle, c'est ÇA qui amenait ces doutes. Et que ces doutes font de moi une meilleure yogini. Elle m'a dit que je pourrais TOUJOURS être plus prête, plus rigoureuse, plus légitime, plus en confiance. Mais que ça ne veut pas dire que là, maintenant, je n'ai rien à apporter. Et que ce serait dommage de priver les gens de ce que j'ai à leur apprendre maintenant, parce que du chemin, j'en ai déjà fait. Même si dans 2 ans, je serai "meilleure".

C'est comme ça qu'elle voit ma légitimité
Les yeux dans l'eau anyone? Moi, ils se sont noyés.

Tout ça pour dire que des projets j'en ai. Ils se placent doucement.
J'espère pouvoir trouver ma place, ma niche parmi les dizaines de profs de yoga à Québec et pouvoir le faire en intégrité. De toute façon je suis patiente et je n'ai pas "besoin" financièrement d'enseigner (un jour, j'écrirais un post sur l'économie incroyablement violente du yoga).
J'ai cette chance de pouvoir faire passer ma pratique personnelle avant les cours, parce que je crois, non, je SAIS du fond de mon être que je ne pourrais jamais être une bonne prof si je ne m'occupe pas de faire évoluer ma pratique, tout le temps.

Faire les choses dans l'ordre. Prendre mon temps. Rester alignée avec moi-même.
Respecter mon Yoga. Respecter le Yoga.
Tout un programme!

lundi 24 août 2015

Formation Nai'a: La fin. Le début.

Un petit post bilan sur cette expérience. Sur mon été.


Un monastère baptisé.
Une voie (re)trouvée.
Plein de nouveaux amis. Pas forcément là où je les attendais.
Une nouvelle Tribe, encore plus grande. Pour la vie.
Une professeure qui est encore plus mon amie. Et une amie qui est ma meilleure professeure.
Des pouvoirs repris.
Des gens tripotés with no creepy hands.
Des HEURES de flow et de muscles qui shakent.
Des méditations.
Des voyages chamaniques.
Des malas qui ont été adoptés.
Des rires.
Des larmes.
Des larmes de rire.
De la frustration.
De la paix.
Une énergie infinie.
Des asanas pour lesquels je me suis découverte un amour fou. Et d'autres que je n'aime vraiment pas mais que je vais travailler fort.
Un orteil fracturé.
Une épaule qui va mieux.
De nouveaux outils pour soigner tout ça.
Des kilomètres de tape qui ressemblent à des tatouages.
Une force que je ne me connaissais pas.
Plein de smoothies de protéines.
De l'amour.
Du jugement.
De la compassion.
Ganesh. Lakshmi. Durga. Et les autres.
Des cartes.
Des chandelles.
Un gars et 15 filles.
Des espaces sacrés.
Des dizaines de postures étudiées avec des litres de (très bon) thé.
Un amoureux qui soutient.
Des pratiques les pieds dans l'herbe et la tête dans les nuages.
De l'intégration.
Plein de travail à venir.

Une nouvelle vie.

De l'amour.

<3


Tous les autres posts sur la formation, en cliquant ici :)
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Alors tous mes posts t'ont donné envie de te lancer, toi aussi dans l'aventure d'une vie?
Je te remets les liens vers ce fantastique programme que j'ai suivi avec Geneviève Laquerre et sa superbe Tribe à Nai'a Project (et plein plein d'autres aventure et de surprises à venir!)
Site web de Nai'a
Page Facebook
Instagram @naiaproject
Twitter @NAIAPROJECT

Et la vidéo de la formation de l'an dernier

NAI'A - Formation Yoga (Français)
Écoutez en HD! :)
Posted by NAI'A Project on lundi 3 novembre 2014

lundi 17 août 2015

Formation Nai'a: apprendre à dire NON

Lors du tout dernier jour de ma formation de prof, j'ai du apprendre à dire non.
Moi, la fille qui a toujours eu ce complexe de "le bien-être des gens autour de moi est plus important que le mien".  J'ai dit non à quelqu'un. Que j'aurais pu rendre heureuse en disant oui.

Sans rentrer dans les détails, le dernier exercice de communication consciente qu'on a fait lors de la formation impliquait choisir un objet parmi plein d'autres au centre d'un cercle. Puis accepter ou non de l'échanger avec quelqu'un qui voulait le même que toi si ça arrivait.
Quand est venu mon moment de prendre un objet je n'ai eu aucun doute. Il était là, au centre du cercle, je ne voyais que lui, pas les autres. Lorsque je l'ai pris dans mes mains, elles se sont mises à vibrer et j'ai eu les larmes aux yeux. C'était le bon, c'était le mien. Pas le moindre doute, il était à moi.
Puis est venu le moment que je redoutais, le moment que je savais depuis le début de l'exercice allait arriver. Allait m'arriver. Parce que j'en avais besoin.
Une de mes amies de Tribe a voulu mon objet. Elle a fait un argumentaire super poignant et convaincant. Elle a pleuré (aucun jugement ici, on est bien d'accord, cette journée là on a toutes pleuré nos mamans, c'était le dernier jour). Je l'aime, je les aime toutes. J'ai failli dire "oui, mais bien sur, prends le, je vais en prendre un autre, je ne veux pas te priver". Et puis j'ai respiré. Et puis j'ai regardé dans mon coeur. et puis j'ai dit "non, je le garde, désolée" (la voix tremblante et l'oeil humide).
Je me suis immédiatement sentie comme la personne la plus horrible de la planète. J'ai presque dit "mais non, je rigole, bien sur que je te le donne", mais une espèce de paix intérieure est arrivée de nul part. Non. Tu sais que c'est le bon choix, le choix de ton coeur. Le fait que cet objet est à toi, et à personne d'autre et que cette fois, rien que cette fois, c'est toi qui passe en premier.



Pourquoi ça m'est tellement difficile de dire non? Pourquoi même là, sur une chose aussi petite qu'un objet je continue à y penser et à me dire que "franchement, t'aurais pu lui donner quand même, c'est pas très cool". Pourquoi me faire passer avant les autres provoque de la culpabilité alors que franchement, je ne suis pas certaine que mon amie aille mal à cause de ça, m'en veuille vraiment ou me juge pour ça?
Pourquoi est ce que pour moi, Ahimsa (la non-violence, le premier des Yamas, préceptes yogiques qui déterminent nos relations avec les autres) est si facile à appliquer envers les autres et pas envers moi-même?
Et je me suis rendue compte que cet exercice n'était pas un exercice. C'était un aspect de ma vie que j'avais à travailler, fort. Garder ma compassion, mon empathie tout en apprenant à me faire passer d'abord. Je suis la personne la plus importante dans ma vie. Tu es la personne la plus importante dans la tienne. Point.
Ça ne veut pas dire être égoïste. Ça veut juste dire qu'avant de prendre soin des autres, il faut que j'apprenne à prendre soin de moi. Attention, pas de mes désirs et de mes envies, mais de mon moi profond, de ce qui est juste et bon, de ce qui me nourrit.
Et ça, ça passe par apprendre à dire "non", à apprendre à décevoir, à apprendre à ne pas toujours faire ce que les gens attendent de moi.

Mantra et intention de cette semaine (venant de ma formation, merci Geneviève):
Je suis la personne la plus importante dans ma vie.




lundi 10 août 2015

Formation Nai'a : Module 3

AKA le dernier module en heures de présence. Ou le dernier module avant le module personnel.

Alors j'ai laissé le blog deux semaines sans post, mais je devais intégrer tout ça. Je n'ai pas fait de grosse pratique d'asanas pendant les 12 jours de pause entre les module parce que j'en avais besoin.
La reprise des cours a été difficile pour moi. Comme si je n'avais plus envie de finir tout ça. Mais avec le temps, j'ai appris à laisser aller ce sentiment. Trust the process.
Et tout était parfait :)

Pratique en extérieur, en bord de fleuve

Dernier module: les deux derniers chakras, le dernier élément, l'éther.
Une fin de semaine riche, où on s'est concentré sur le 3eme oeil et où on a fini tout ce qu'on n'a pas eu le temps de finir.
On a vu majoritairement les inversions, les postures sur les mains qui sont ultra challenging pour l'équilibre, les muscles et les peurs.
Puis les postures sur la tête et surtout la préparations de ces posture et comment les enseigner de manière sécuritaires. Ou ne pas les enseigner du tout. Avec les cours d'anatomie qu'on a eu, je me rends compte à quel point les postures sur la tête sont "dangereuses" en yoga, lorsqu'elles sont mal alignées et lorsque l'on n'a pas la morphologie pour. Et de l'inconscience de certains profs qui enseignent ces postures dans des cours "débutants" à 20 élèves ou avec des élèves qu'ils ne connaissent pas (been there). J'ai également compris pourquoi ma kiné m'a toujours dit qu'avec mon cou long et fin, il ne fallait plus que j'en fasse pour le moment et probablement jamais en fait.


On a aussi fait un truc vraiment cool. On a fait une pratique où on a chacune enseigné 10 minutes et c'était VRAIMENT cool. Genre vraiment. On a toute été à la hauteur de la tâche et ce flow était juste merveilleux, avec les couleurs de chacune dedans. AMOUR.
Ça a été une expérience bizarre pour moi. On a chacune eu une section d'un flow a enseigner et la seule chose que l'on connaissait c'était la posture mère. Pendant les 2 semaines qu'on a eu pour préparer notre séquence, j'étais morte de trouille. À tel point que je ne l'ai que peu préparer. Parce que si je ne le prépare pas, ça n'arrivera pas, right? ALICE LA LOGIQUE!
Donc j'arrive le matin de la pratique, avec ma séquence prête (quand même), mais à peine révisée. Je tremble sur mon tapis, littéralement. Puis pendant l'invocation de départ, quelque chose se passe en moi: un ancrage incroyable sur mon tapis. Une énergie qui vient du haut et qui me dépose là, maintenant, dans le présent. Comme si j'étais exactement là où je devais être à cet instant et que non seulement tout allait bien se passer, mais que je savais ce que j'avais à dire et à faire. Et j'ai commencé à parler, à guider, à ajuster. C'est venu naturellement, sans révision, sans me forcer. Est ce que c'était parfait? HELL NO! C'est genre ma 4ème pratique de 10 minutes d'enseignement du yoga à vie, come on! Mais j'ai eu de bons commentaires et j'ai été surprise par le fait que ce soit venu tellement naturellement.
Et puis l'amour et la compassion de mon cercle de collègue de cohorte qui était physiquement palpable, ont grandement facilité les choses.
En ce dernier jour de formation et pour la première fois depuis le début, j'ai eu la sensation que j'étais à ma place. Que je n'étais pas une imposteur. Que transmettre le yoga est quelque chose que je vais pouvoir faire à terme. Et bien.
(god, que c'est difficile d'écrire ça ;) )

To be continued....

lundi 27 juillet 2015

Formation Nai'a : l'air.

AKA, les chakras coeur et gorge, ou la fin du second module.

C'est tellement le fun de commencer à être à l'aise avec tout ces concepts qui restaient extrêmement théoriques dans le module 1, mais qui commencent doucement à s'intégrer dans mon corps. Du coup, je sors de mon mental pour rentrer dans mon ressenti de plus en plus et faire réellement du Yoga.
Et puis moi qui suis une cérébrale, c'est aussi extrêmement intéressant de comprendre ce que je vivais en prenant des cours de Vinyasa Flow avec des profs Nai'a depuis un petit bout de temps. Retrouver des patterns. Comprendre pourquoi on faisait des choses dans un certain ordre. Étudier les transitions.


Puis on a fait des pratiques d'enseignement. Ou, comme j'aime à les appeler, les roller-coasters émotionnels. Parce qu'en genre 3 jours je suis passée du désespoir le plus total à coup de "mais mon Dieu, je n'arriverai JAMAIS à diriger un Vinyasa Flow avec de vrais gens" à, après 2 pratiques, "finalement, C'est pas SI pire que ça", même si il y a de la job et que souvent au lieu de dire "pied" je dis "main". Ce qui n'est pas ultra pratique pour la personne en face, on est d'accord.
Spoiler alert: si tu te lances dans une formation de professeur de Flow: c'est MEGA difficile à enseigner. Sérieux. Je ne rentre pas dans les détails, mais la prochaine fois que tu apprécies un cours de flow d'un de tes profs, va lui donner un gros hug à la fin, il a travaillé vraiment dur pour arriver à ce résultat. Un flow c'est toujours en mouvement, c'est plein de transitions et il faut faire super gaffe à ce que tu dis et comment tu le dis pour ne pas "péter la bulle" de tes élèves. Tout un art. Et un entrainement. Et surtout cela demande, si pas une pratique complète, au moins une compréhension parfaite des postures enseignées. D'où mon réel besoin de faire à présent un GROS travail d'intégration ; si j'enseigne un jour, je ne veux pas "juste" être prof de yoga qui a fait son 200h emballé-c'est pesé. Je veux être une BONNE prof de yoga, qui sait réellement de quoi elle parle, qui vit ce qu'elle enseigne et qui donne des cours qui font une différence dans la vie des gens, de façon sécuritaire.
Bref, y'a encore beaucoup de travail, mais je sens que ça s'en vient doucement et que ce n'est pas SI inatteignable que ça!
Chakra du coeur et de la gorge en même temps dans cette fin de semaine: je m'aime, j'ai confiance en moi et je trouve ma voix/voie. :)

Previously on : c'est pas ultra le fun de prendre une formation de prof de yoga avec des blessures, on avait la tendinite à l’ischion, la tendinite à l'épaule, puis le genou maudit. J’introduis à présent l'orteil cassé. Contre une chaise. Lors d'une pause. Pendant la formation. VDM. Et ça fait drôlement mal, un orteil probablement cassé en fait. Puis on peut pas faire grand chose (surtout au Québec).
Mais mon épaule va mieux, et comme il faut bien que je continue de pratiquer malgré mes handicaps, à force d'essais-erreurs, j'arrive de plus en plus à faire la différence entre écouter mes peurs, écouter mon égo et m'écouter réellement. Bel apprentissage (un peu douloureux cependant).


Tout ça pour dire qu'on s'en vient vers la fin de la formation. Très bientôt, on aura notre dernier gros week-end de cours et je n'en reviens pas. Il me semble qu'il me reste tellement de choses à apprendre, il me semble que bien qu'on ai reçu une base incroyablement solide pour "juste" 200h de présence, plus on en fait, moins j'en sais. Parceque le Yoga c'est énorme. Parceque le yoga c'est sans fin. Parcequ'à chaque fois que Geneviève nous parle d'une chose, j'ai envie de creuser, d'en savoir plus, de lire, de comprendre. Je comprenais moyennement avant lorsqu'on parlait de "formation continue" pour la Yoga. Maintenant je le vis: l'apprentissage du Yoga ne fini jamais, je sais que pour le reste de mes jours j'apprendrai. Que ce soit en formation, en stage, en cours, en pratique personnelle, c'est un apprentissage constant et on a toujours quelque chose à apprendre d'une pratique ou d'une personne en face de nous.

Puis ça y est, ma Tribe me manque réellement lorsque l'on n'est pas ensemble. Ces personnes merveilleuses que je ne connaissais pas encore il y a 1 mois (pile) de ça. Elles font à présent partie de moi, et je sais que quoiqu'il arrivent elles resteront dans mon coeur à chaque fois que je vivrai mon Yoga.

Love you, Tribe, YÉ! <3



PS:
on a le privilège de faire notre formation au Monastère de Augustines, merveilleux hôtel bien être dans un bâtiment historique tout juste restauré (il a ouvert cette semaine!) au coeur du vieux Québec avec plein de belles chose bien-être qui s'y passe et des chambres à prix tout doux. Une belle adresse pour les visiteurs! (Page Facebook)


lundi 20 juillet 2015

Formation Nai'a: le Feu

Ça y est, je suis aux 2/3 des heures de présence de ma formation (tous les articles ici).
Je parle ici d'heures de présence car le module personnel que l'on doit faire après, seul face à nous même, est vraiment la grosse partie du travail et ma formation en sera pas terminée avant de l'avoir fini (note: on a 18 mois pour le faire et je pense que ce ne sera pas de trop ;) ). Mais c'est une partie tellement importante pour définir quel est notre Yoga, quelle est notre voie. J'ai tellement hâte de commencer!

Bref, revenons-en à nos moutons. Ou plutôt à notre feu.
Gros travail sur le 3ème chakra (celui du plexus) et l'élément feu. Sans surprise, la Pitta non assumée que je suis #ShitAyurvedaPeopleSays a trouvé ça bien bien difficile.


Dans la Tribe, il y a plein de gens qui ont vécu ce feu comme un moment d'euphorie totale, de création intense, un module pour se réveiller et se révéler.
Chacun fait son chemin différemment. Chacun travaille ses chakras différemment :)

Ça a été une partie extrêmement exigeante physiquement mais aussi mentalement et émotionnellement pour moi. Je me répète encore, je me suis engagée dans cette aventure avec des grosses blessures et je ne les ai que moyennement écoutées en fait. J'ai fait vaguement attention, mais j'ai toujours refusé de rester sur mon tapis à observer et la vérité c'est que je suis en douleur depuis le début de la formation. Puis j'ai travaillé complètement en asymétrique: ce que je ne pouvais pas faire avec mon bras gauche, je le faisais deux fois plus avec mon bras droit, par exemple. Ce qui est extrêmement idiot. Tu me vois venir?
Mon corps: "ah bon, malgré tout ce que je te dis tous les jours, tu m'écoutes toujours pas? Bah tiens, tu te rappelles ton genou pété il y a 10 ans? non? Bah là, souviens-toi."
J'ai donc réveillé une très vieille blessure à un genou. Que je n'ai pas écouté non plus.
J'ai fini par brailler de frustration sur mon tapis, parce que qu'avec une épaule, une cuisse et un genou kaput, bah je ne faisais plus grand chose de constructif.
Puis j'ai laissé aller.
Du plus profond de mon être. J'ai laissé allé mon ÉNORME égo, mes jugements sur moi-même. Et les jugements que j'imaginais dans le regard de ma Tribe.
Et tout à coup, la dernière après-midi de travail, quelque chose s'est débloqué. Non, mes blessures ne vont pas miraculeusement mieux, mais moi oui. J'ai commencé a voir ce que je faisais BIEN. Les postures que je peux faire ont plutôt un bel alignement. J'ai de la facilité à rentrer à l'intérieur de moi, à méditer, à intégrer. Je suis pas pire pour voir ce qui ne va pas dans les postures des gens (et avec un peu d'entrainement, je devrais gérer grave les ajustements). Puis je sais écouter et je ressens les gens. Et j'aime prendre soin d'eux.
Tout ça, c'est pas si pire et c'est tellement du Yoga :)


Et là, tu te demandes "mais et sa prof, elle l'a laissé vivre tout ça sans rien dire?". Oui. C'est pile ce qu'elle a fait. Enfin non, pas sans rien dire, mais elle m'a laissé vivre tout ça. Parce que Geneviève me connait. Parce que si elle m'avait "ordonné" de rester sur mon tapis à observer, je lui en aurais voulu. J'aurais vécu la même frustration, mais je l'aurais dirigé contre elle et je n'aurais pas fait tout ce chemin avec moi-même. Décider d'écouter réellement mon corps et de m'arrêter ne peux venir que de moi. C'est ça le Yoga. Cette leçon est extrêmement précieuse et je lui suis reconnaissante de m'avoir laissé la vivre.
(attention: elle m'a rappelé à l'ordre plusieurs fois lorsque je dépassais les bornes. Leçon oui, mais sécuritaire avant tout. Puis elle nous rappelle presque tous les jours que "observer" est aussi puissant que "pratiquer").

Bref, le Feu a été un professeur extrêmement exigeant mais qui m'a beaucoup beaucoup appris sur moi-même.

Il ne faut pas croire, tout n'a pas été aussi "lourd" : on a aussi eu des parties extrêmement funs, avec un Kirtan avec Luna Sundari, un atelier de bols tibétains de mon ami Jimmy (qui m'a demandé de lui donner un coup de main pour faire sonner les bols pour la méditation finale, quelle expérience incroyable et quelle leçon d'humilité!) et plein d'autres ateliers funs.
Vraiment, cette formation est ardue mais tellement riche et transformatrice. Je suis exactement là où je dois être.

Allez, quelques jours de repos, puis on travaille le coeur! J'ai hâte <3

lundi 6 juillet 2015

Formation Nai'a : la fin du Module 1

Voilà, je suis au bout du premier module de ma formation de prof yoga. Le module "de base" qui pose les fondements de tout (et qui est donc centré sur les deux premiers chakra. C'est bien fait tout ça ;)).

Beaucoup de beaux flows du matin, des ateliers passionnants (avec Geneviève ou des intervenants vraiment cools et compétant)) sur les yoga sutras, l'anatomie, l'histoire des asanas, l'énergétique des postures, les enchainements, les mantras, construire un flow, la respiration transformatrice.... Et aussi un groupe, une Tribe parfaite, qui comme toujours est PILE ce dont j'ai besoin. Depuis que je fais des trucs granos, je suis toujours admirative de comment je partage toujours ça avec les gens avec lesquels j'ai besoin de partager ça.
Tout est effing parfait.

Le Yoga et Moi sur Intsagram : @alicemini_om.

C'est toute une aventure tout ça quand même.
Je suis épuisée, réellement. Physiquement un peu, mais pas que. Bon, ok, bien sur que c'est difficile un gros flow de 1h30-2h30 tous les jours, surtout que j'étais à l'arrêt des asanas depuis 3 mois. Mais . La fatigue est surtout mentale: des TONNES de choses à assimiler et à intégrer et des journées riches en émotions, en remises en question, en fou-rires, en larmes et en moments d'harmonie parfaites. Et pas de journée de pause pendant 10 jours pour souffler et juste intégrer. Même ayant une pratique personnelle quotidienne-ish déjà bien ancrée, je trouve ça difficile. Comme on dit icitte: ça brasse.  Mais ça brasse dans le bon sens et c'est parfait. Le côté "immersion" m'oblige à sortir de ma zone de confort. J'apprends tous les jours des nouvelles choses passionnantes sur le Yoga, sur la vie et sur moi aussi.

Je suis bien contente de m'être engagée là dedans après avoir fait tout ce travail sur moi ces derniers temps: j'ai l'impression que ça m'apporte une compréhension de plein de choses que je n'aurais pas ressenti pareil il y a 2 ans de ça.
J'ai réalisé qu'une des choses sur laquelle je dois encore beaucoup travailler c'est les jugements. Moi qui pensais avoir fait le plus gros du chemin, je me rends compte que ça va mieux, mais je n'y suis pas encore tout à fait.
Durant ce module je me suis énormément jugée: mes blessures m'ont enseignées à quel point j'ai encore peu de compassion pour moi-même, et ça c'est plate. J'ai réussi à m'écouter, à ne pas -trop- forcer et à ne pas empirer mes blessures, ce qui est déjà pas mal pour moi. Mais j'aurais vraiment aimé être capable de le faire sans cette petite voix dans ma tête qui me disait souvent "han tu peux pas faire ça, t'es trop une faible". Chaque chose en son temps, j'imagine.
Puis, beaucoup de choses m'ont renvoyé au fait que je juge les gens qui ne font pas du yoga tel que MOI je le définis. Je les juge même fort. Pas dans la Tribe, la Tribe est exempt de jugement (pour de vrai). Mais j'ai souvent repensé à des yogis qui ont croisé mon chemin ces dernières années et que j'ai jugé de toute mon arrogance avec un regard qui se voulait compatissant mais qui, au final, n'était pas du tout Yoga.
Et je suis extrêmement contente d'avoir réalisé tout ça, parce que maintenant, je vais pouvoir travailler dessus au lieu de blâmer les autres :)


Le Yoga n'appartient à personne. Le Yoga ne se juge pas. Le Yoga est en tout le monde. le Yoga EST tout le monde. Et le Yoga enseigné par cette prof que je déteste est tout aussi valide que le Yoga enseigné par cette prof que j'adore.
C'est ma nouvelle vérité, un pas de plus vers Satya ;)
#ShitYogaTeacherToBeSays

Bon allez, j'ai hâte, toute ma Tribe me manque
C'est quand, déjà le Module 2?

(spoiler alert: soon)

lundi 29 juin 2015

Formation Nai'a, Le début

Je profite d'un mini break dans la première partie de la formation pour faire un petit débrief.

Tu sais, quand t'as un petit bonhomme dans la tête qui aime se faire plein de scénarios catastrophes ou idylliques avant de vivre un truc et qu'en fait c'est ni l'un ni l'autre? Bah voilà.
Je pensais apprendre un "métier". J'apprends à me connaitre.
Je pensais qu'on allait m'apprendre à enseigner. J'apprends à pratiquer le yoga.
Je pensais savoir plein de choses sur le yoga. Je découvre que je ne sais rien (et c'est génial).
Je pensais que je n'arriverai pas à faire la majorité des asanas à cause de mes blessures. Non mais ça c'est vrai en fait.
Et c'est vraiment vraiment vraiment difficile pour mon égo et pour mon pitta qui veut toujours que tout soit absolument parfait (in a bad way). J'oscille entre des périodes de frustration, de colère, de tristesse, de découragement, de dénigrement et des périodes d'espoir, de bonheur et d'impression d'être là où je dois être. J'ai l'impression d'être en PMS tous les jours en fait :)
Mais j'apprends, j'apprends tous les jours des milliers de choses. Je me transforme en éponge. Il y a des choses qui s'ancrent en moi instantanément. D'autres qui prendront plus de temps, mais c'est normal et le processus est ultra intéressant. Je n'avais jamais vécu quelque chose de semblable.
Mon corps change. J'arrive tout de même à faire un partie des asanas en les aménageant, et à présent je fais travailler les bons groupes musculaires dans les postures. Et tu sais quoi? Ça fait TOUTE une différence. Sur la manière dont je bouge, dont je dors, dont je parle. Sur ma cellulite cuissière et mes muscles profonds. Et ça fait que 5 jours.

Le Yoga et moi est sur Instagram: @alicemini_om

Cette formation est incroyable. Très ancrée dans les traditions yogiques indiennes, mais applicable ici et maintenant. Complètement centrée sur nous et notre transformation.
Je pense que je reviendrais plus dans les détails dans un post bilan, mais on voit de tout dans cette première partie de formation. Beaucoup de pratique perso, on génère de la force et de la discipline, on a des parties théoriques et des workshops sur le yoga, les asanas, la mécanique du corps et l'anatomie et on désapprend tout ce qu'on pensait savoir.
Passionnant.

Tout en le sachant avant, j'ai maintenant réellement compris qu'être un prof de yoga ce n'est pas un diplôme. C'est une pratique personnelle. Si toi, tu ne comprends pas le yoga, tu ne le vis pas tous les jours, tu ne l'a pas dans ton coeur, dans ton âme, tu ne peux pas le transmettre. Au mieux, ça donne un bon prof de gym, et c'est aussi parfait. Mais ce n'est pas du yoga.
J'en ai tous les jours la preuve vivante avec Geneviève, notre formatrice, qui n'"enseigne" pas le yoga: elle le vit et le partage. C'est tellement beau à voir.

Le yoga commence à l'intérieur de moi. Et ça va être un méga beau voyage qui débute ici et qui va durer toute ma vie.
GO!

mercredi 24 juin 2015

D-Day

Cher ami lecteur,

Au moment où tu es en train de lire ces lignes (si tu les lis aujourd'hui en fait), je suis en plein dans ma première journée de formation de prof de yoga.
J'ai choisi la formation de 200h de Nai'a Project avec la merveilleuse Geneviève Laquerre (dont j'avais déjà parlé) parce que : 1/ je pense vraiment que c'est le meilleur 200h en Hatha-Vinyasa Flow pour moi qui se donne actuellement 2/ je veux une formation centrée sur moi et ma transformation 3/ je veux une formation rigoureuse et accréditée par Yoga Alliance, mais qui va au-delà de leur requirements, un peu léger au demeurant 4/ Geneviève est une amie très chère à mon coeur et je tenais à ce que ce soit elle mon professeur dans cette aventure.

 Copyright: Nai'a Project

Le déclic pour suivre une formation de prof ainsi que la formation que l'on choisit sont tout personnel. Pour moi, l'idée me trotte dans la tête depuis une bonne année, mais je trouvais que je n'avais pas assez de pratique personnelle, pas assez de constance (bien que ça fasse plusieurs années que je pratique). Je pense réellement qu'être une bonne prof de yoga ne consiste pas seulement à faire une formation de 200h-1 mois et c'est plié (c'est tellement court, 200h!) comme ça, d'un coup, mais qu'il s'agit d'une démarche personnelle beaucoup plus complexe qui demande de la réflexion, de l'engagement et surtout une pratique personnelle, si pas exemplaire, du moins rigoureuse. Le yoga c'est à la mode, mais ce n'est pas de la gym :  c'est avant tout une  pratique spirituelle millénaire -enfin centenaire, enfin je vais pas rentrer dans les détails- qui se respecte, se vit et s'explore avant de pouvoir la transmettre. En tout cas c'est ma définition à moi et je ne me voyais pas me jeter dans cette aventure en n'étant pas sure de moi.
Et même, je ne me mets aucune pression là-dessus. Est ce que je serai prof de yoga à la fin de mes 200h? Aucune idée. Je le fais avant tout pour moi, mais oui, aussi parce que j'ai envie de transmettre le Yoga. Mais pour savoir si c'est ma voie, il faut d'abord essayer....

Bref. Au moment où j'écris ces lignes, plein de sentiments m'envahissent: l'excitation, l'impatience, le bonheur, la joie, mais aussi la trouille et l'angoisse.
Parce que je commence cette formation avec deux belles blessures, dont une dont j'ai parlé ici, qui m'ont empêchée de faire des pratiques "physiques" de yoga depuis 3 mois. C'est long 3 mois d'arrêt. Et ça fait recommencer niveau "débutant", vraiment. Et c'est pas guéri du tout en plus.
Mais après en avoir parlé avec Geneviève, je sais que "tout est parfait" ;). J'accepte là où j'en suis en ce moment, j'accepte ce que mon corps me donne, ce qu'il est capable de faire, et je vais devoir apprendre à travailler en l'écoutant minutieusement, sinon je risque d'empirer mes blessures, comme je viens de le faire en faisant mon "projet de posture". On devait photographier 20 postures de bases avant et après la formation sauf que par frustration de me voir tellement "débutantes" sur ces photos, j'ai forcé. Trop.  Je me suis déconnectée et je le paye. Belle leçon pour commencer cette aventure.
(et pour rien en plus, mes postures sont toujours aussi débutantes).

Je vais devoir observer et visualiser toutes ces postures que je n'ai pas le droit ni la capacité de faire en ce moment.  Rien n'arrive par hasard. Et je pense que ces blessures sont quelque part une bénédiction pour travailler sur mon égo. Avoir le courage de le mettre dans la (micro) poche de mon leggings et observer les autres sans me juger, sans m'en vouloir de ne "pas pouvoir". Profiter à fond de tous les autres enseignements (les asanas n'en représente qu'une fraction) et intégrer le plus de choses possibles.
Tout un programme.

NAI'A - Formation Yoga (Français)
Écoutez en HD! :)
Posted by NAI'A Project on lundi 3 novembre 2014


Bref, si ça te dit, ces prochaines semaines, je t'emmène avec moi dans cette nouvelle aventure.
Je ne sais pas quelle forme les posts vont prendre, ni la fréquence avec laquelle je vais publier, mais je te promets de partager un peu de ce que je vis, histoire, pourquoi pas de te donner envie de te lancer toi aussi dans l'aventure un jour?
C'est parti!