lundi 20 juin 2016

Mon meilleur outil bien-être : Facebook

BOOM.
Oui. C'est étrange ce titre, hein?
Un réseau social, un outil bien être?

Si vous avez un peu suivi, bien que je n'en ai que peu parlé, j'ai passé plusieurs mois physiquement loin de chez moi à prendre soin de ma famille.
Être loin de ses repères, de son amoureux, de ses amis, de ses projets pendant 5 mois, en ayant eu exactement 7 jours de préavis c'est pas exactement super méga facile. Surtout que c'était pas pour une retraite de yoga à Bali, on s'entend.
Physiquement et psychologiquement, il y a l'épuisement, la lassitude, le manque d'ancrage. Le quotidien est chamboulé, il n'y a plus rien à quoi s'accrocher. Plus de moment pour prendre soin de moi, plus de moment pour être seule avec moi-même. Et plus de connexion réelle avec mes proches ici au Québec.

Et bah tu sais ce qui m'a permis de tenir le coup?
Facebook.
Ça a été non seulement le meilleur dispositif d’évitement au monde (tu sais, quand la réalité est juste trop à gérer et que ton cerveau à besoin d'un dérivatif le temps d'avoir la force de gérer le tout? Évitement), mais ça m'a permis de garder contact avec ma vie à moi, loin là bas.
J'ai pu écrire, beaucoup, certains ont dit trop, mais je m'en fiche. J'ai pu choisir aussi qui voyait tout ça, grâce aux paramètres de confidentialité.
J'ai reçu des dizaines de messages, publics ou privés de gens qui sont, grâce à tout ça, passés de connaissances à amis. De gens qui m'ont dit que je leur manquais, de gens qui ont maintenu mon espace et gardé ma place sans que je n'ai à demander. Des gens qui ont pris soin de moi. Et qui ont été là "en vrai" à mon retour.


J'ai pu aussi donner de mes nouvelles lorsque je n'avais pas l'envie ou la force d'écrire 8000 messages perso. Une photo, un mot, pour dire que tout va bien ou que non, ça va pas trop, et les réponses de mes amis qui comprenaient que leur présence virtuelle à défaut d'être physique était indispensable.
Une solidarité, un appui, un amour incroyable. Qui aurait été plus difficile à maintenir sans Facebook.

Alors en cette époque où faire une "détox des réseaux sociaux" est la nouvelle mode, moi je dis prout. Rendez vos réseaux sociaux bienveillants, remplissez-les de gens que vous aimez et qui vous aiment, choisissez votre réseau, faites en sorte d'y trouver ce dont vous avez besoin. Avec les paramètres de confidentialité toujours plus pointus, vous n'avez aucune excuse pour voir des choses que vous ne voulez pas voir ou partager avec des gens avec qui vous ne voulez pas partager. C'est tellement simple.
Pour moi, les gens qui disent que Facebook empêchent de vivre la "vraie vie" ne savent juste pas s'en servir.
Parce que sans mon Facebook (et les gens fantastiques qui le peuplent), moi, je n'aurais pas tenu le coup. Vraiment.

Et vous, vous avez une belle histoire de réseau social à partager?


3 commentaires:

  1. C'est un bel article !
    J'y réfléchissais justement l'autre jour : si je n'avais pas facebook, je n'aurais plus ce contact presque quotidien avec mes amis à Montréal et mes amis aux Etats-Unis. Depuis deux ans et la dernière fois que je suis allée les voir, les liens avec eux ne se sont pas distendus, au contraire ! Certaines amitiés se sont renforcées, et sont devenues tellement fortes que je ne pourrais m'en passer !
    Pourtant je ne les conçois pas comme virtuelles, elles sont bien réelles, ces amitiés là.
    C'est quelque chose qui aurait été impossible ou très compliqué à vivre il y a quelques années...

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  2. J'espère que les tiens vont bien :-/ Pas marrant ces allers-retours forcés des fois...

    Je te comprends complètement et ça fait du bien pour une fois d'entendre quelque chose de positif sur les réseaux sociaux. Je ne suis pas sur FB par manque de temps (et principe...!), mais je tisse d'autres liens grâce au blog qui m'ont permis aussi de garder la tête hors de l'eau quand il le fallait.

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  3. Je vis actuellement dans l'Arhanta ashram, loin de ma famille et les amis. Je suis donc très heureux de Facebook (de médias sociaux) parce que je peux facilement entrer en contact avec mon entourage.

    Cordialement,

    Amalia

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